Andre Drummond réalise une très bonne saison, récompensée d’une seconde sélection au All-Star Game en février dernier, et qui pourrait lui permettre de terminer la saison avec une perf qui n’a plus été vue depuis 21 ans !
Avec 22 points et 17 rebonds, Andre Drummond a encore délivré un match plein au Madison Square Garden la nuit dernière. Un genre de performance devenu presque classique pour lui cette saison. Auteur de 58 double-doubles en 74 apparitions, de sept matchs à 20-20 ou encore de 17 matchs à +20 rebonds, il a dominé bon nombre de raquettes de la ligue. Une belle revanche pour un joueur décrié la saison passée.
Lorsqu’on s’arrête sur sa ligne de stats, « Dédé » Drummond affiche 15.1pts, 16rbds, 3.1asts, 1.5stls, 1.7blks. Une ligne incroyable, surtout lorsqu’on s’attarde sur sa moyenne de rebonds. Avec 16 prises par match, l’homme aux épaules poilues se dirige droit vers une performance plus vue depuis Dennis Rodman en 1997. Au sein d’une injouable équipe de Chicago, « The Worm » tournait alors à 16.1 rebonds par rencontre. Depuis, aucun joueur n’a atteint cette barre des 16 rebonds, hormis Danny Fortson lors de la saison 2000-2001, mais ce dernier n’avait joué que 6 matchs avec les Warriors. Trop peu pour être recensé officiellement.
Il reste 6 matchs à jouer pour les Detroit Pistons, avec beaucoup d’adversaires faibles au menu : Brooklyn, Chicago, Dallas et Memphis. Plusieurs chances d’aller gober quelques séries de briques adverses pour Drummond et conserver sa moyenne au-dessus des 16. Par ailleurs, il devrait également devenir le seul joueur dans l’histoire, avec Kareem Abdul-Jabbar en 1976, à terminer une saison avec plus de 15 points, 16 rebonds, 3 passes, 1 interception et 1 contre. Des chiffres exceptionnels en guise de beau pied de nez à ses détracteurs !
Avec une moyenne de 13.4 rebonds en carrière, Andre Drummond s’impose déjà comme l’un des rebondeurs les plus efficients de l’histoire, possédant la 10e meilleure moyenne jamais constatée, et devançant des joueurs comme Dennis Rodman ou Dwight Howard. Un peu de baume au coeur pour un joueur qui, sauf exploit, ne goûtera pas aux playoffs cette année.