En NBA, les langues se délient depuis que DeMar DeRozan a abordé le sujet de la dépression. Après Kevin Love il y a quelques jours, le jeune joueur des Wizards Kelly Oubre Jr. s’est confié sur les mauvaises passes à affronter.
On s’en rend compte de plus en plus ses derniers temps. Les joueurs NBA ne sont pas des personnes insensibles au doute, à l’anxiété ou à la dépression. Entre octobre et juin, ils se doivent d’être au meilleur de leurs capacités afin d’éviter quelconque remontrance venant de simples observateurs comme de leurs coachs et coéquipiers.
Au cours d’un podcast pour NBC Sports’ Washington, le jeune arrière Kelly Oubre a abordé le sujet sans langue de bois. Il voulait répondre à ceux qui pensent que lui et ses pairs ne seraient pas concernés par les coups de blues psychologiques.
« Cette m***e est bien réelle. » affirme Oubre Jr. « Parfois, je m’isole dans un endroit calme et je respire, mec. Le seul moyen de traverser l’anxiété, la dépression ou quelque chose du genre est d’en être conscient. »
La pression sportive et médiatique est telle que bon nombre d’entre eux soumettent leurs nerfs à de rudes épreuves. Comme il le précise, les joueurs sont poussés à conserver une image de façade qui ne montre que leurs meilleurs côtés. Heureusement pour lui, l’ailier de Washington est habitué à la pratique de l’apparence.
« J’arrive bien à garder la poker face car mon père me disait souvent « Ne laisse personne voir que tu es faible » lorsque je grandissais. » confie Kelly Oubre. Personne ne voit ma faiblesse mais au fond, je surmonte beaucoup. L’enfer tourne toujours. »
Après avoir remercié DeRozan pour son courage, Kelly Oubre Jr. ne s’est pas fait prier pour remettre les détracteurs à leur place. Il insiste bien sur la puissance des épreuves auxquelles les joueurs font face.
« J’ai l’impression que les personnes externes ne comprennent pas vraiment. Ils nous voient comme des super-héros, mais nous sommes normaux. On traverse les mêmes problèmes que les gens normaux, en 10 fois plus fort. »
Une nouvelle fois, voici une preuve que nos idoles traversent les mêmes moments de doutes que tout individu normal. Les conséquences en sont simplement décuplées par le relais médiatique auquel nous prenons part.