Adam Silver continue de monter au créneau contre le tanking, qui plus est contre les aveux de certaines franchises qui reconnaissent volontiers leur ambition défaitiste. Le PDG de la Ligue promet du changement et maintient la pression.
Tanking, tanking et tanking. C’est le mot du moment en NBA, une petite semaine après la lourde amende de 600 000 $ reçue par Mark Cuban qui a cru bon d’assumer le rôle des Mavericks pour cette fin de saison. Un peu comme chaque année, au final, puisqu’après la trêve du All-Star Game, les ambitions des franchises ont tendance à être revues à la hausse, ou en l’occurence, à la baisse. Adam Silver, le PDG de la NBA, s’est montré particulièrement hostile à cette seconde catégorie jusqu’à envoyer une lettre salée aux dirigeants des franchises. Dans celle-ci, il précise qu’il prendra des mesures strictes au cas où certains joueurs ou entraîneurs ne donneraient pas 100% de leur capacité pour tirer l’équipe vers le bas.
« Si jamais nous recevions la preuve que des joueurs ou entraîneurs tentaient de perdre ou de prendre des mesures faire basculer le match autrement que sur des mérites compétitifs, cette conduite serait accueillie avec la réaction la plus rapide et la plus sévère possible au bureau de la Ligue » déclare Adam Silver.
Cette annonce, envoyée le 21 février par le PDG de la NBA mais publiée aujourd’hui par USAToday, survient après une autre polémique qui met, une nouvelle fois, les Mavericks dans l’oeil du cyclone. Des sortes de statistiques analytiques inversées qui permettraient aux entraîneurs de dégager le cinq majeur le plus apte à perdre des matchs. Dés l’année prochaine, la Ligue a pris des mesures pour réduire le tanking, en diminuant notamment le pourcentage de chance de la dernière place d’obtenir le choix n°1 de la Draft de 25% à 14%. Une mince avancée qui pourrait être couplée à d’autres mesures prochainement.