Le 25 janvier, John Wall jouait son dernier match en date avec Washington lors d’une défaite à Oklahoma City. Depuis, plus d’un mois s’est écoulé et les Wizards continuent d’assurer sans leur franchise player.
Sans John Wall, beaucoup auraient promis une période très compliquée aux Wizards. Et pourtant, depuis plus d’un mois les Wizards enchaînent les bons résultats. Le dernier en date ? Une victoire précieuse chez le concurrent direct, Milwaukee. Depuis la blessure de leur meneur, les Wizs comptabilisent 10 victoires et 3 défaites. Trois revers enregistrés face aux Sixers, aux Hornets et aux Celtics, en prolongation. Pendant cette période, les hommes de Scott Brooks ont battu le Thunder, les Raptors, les Sixers, les Cavaliers ou encore les Bucks, la nuit dernière donc, malgré un Giannis Antetokounmpo monstrueux.
Durant cette même période de 13 matchs, Washington est la meilleure équipe aux passes décisives, la deuxième au pourcentage aux shoots et possède le troisième meilleur bilan de la ligue ! Seul Houston et Utah font mieux. Des chiffres impressionnants, qui prouvent qu’en étant privés du deuxième meilleur passeur de la ligue, les Wizards ont su faire preuve de davantage de collectif et d’application. Un problème de partage de la balle que les deux stars, John Wall et Bradley Beal, avaient justement mis en avant en fin d’année et qui semble donc avoir trouvé une partie de sa solution.
Bradley Beal, justement. En l’absence de son associé du backcourt, l’arrière All-Star s’est comporté en leader sur la période, avec sa moyenne de 22.5pts, 4.8rbds, 6.8asts et 1.5stls à près de 48% de réussite aux tirs. Pendant que des joueurs comme Tomas Satoransky ou Otto Porter ont su élever leur niveau de jeu. L’ailier au contrat en or tourne à 18,7pts à 53%.
Le meneur star avait déjà raté 9 matchs consécutifs en novembre-décembre, son équipe avait alors enregistré un bilan de 4 victoires et 5 défaites. Il est donc un peu tôt pour conclure et affirmer que les Wizards sont meilleurs sans John Wall. Et ce serait même très malvenu. Mais en son absence, le collectif s’est bonifié et certains joueurs ont assumé pleinement leurs nouvelles responsabilités.