On connaissait ces analyses qui permettent de définir le cinq majeur parfait d’une franchise, mais beaucoup moins celles utilisées pour tanker. Décryptage.
Voici le monde d’une NBA chiffrée, détaillée et décryptée de manière très scientifique. En effet, vous n’êtes pas sans savoir que des analyses sont mises au point pour que les équipes puissent définir leur cinq majeur le plus complet.
Cependant, Brian Windhorst, journaliste pour ESPN a levé la voile sur un autre type d’algorithme particulier. Il l’appelle le « inverse analytics« , qu’on peut traduire de manière littérale par des « statistiques analytiques inversées ». Ces analyses permettraient à des équipes qui veulent tanker de trouver le 5 majeur le plus propice à perdre des matchs. Le journaliste prend l’exemple des Dallas Mavericks.
En somme, à cette période de la saison, les équipes d’ores et déjà évincées de la course aux play-offs n’ont plus rien à jouer d’autre qu’un premier choix de draft. Lequel devrait être plus important, plus l’équipe est en bas de classement. Certaines utiliseront donc ces analyses pour mettre de côté des joueurs qui seraient susceptibles de faire gagner des matchs, au profit d’autres moins bons. Ces analyses seraient masquées par la volonté de « développer des joueurs », souvent mise en avant par les franchises. Finalement, cela semble bien plus compliqué que ça. Brian Windhorst explique :
« Il y a des départements analytiques entiers qui sont établis pour trouver les cinq meilleurs joueurs que vous pouvez mettre sur le terrain selon la situation. Et les entraîneurs reçoivent des tonnes de données à ce sujet pour les aider à se préparer. Et ce que les dirigeants de la NBA m’ont expliqué, c’est qu’il y a des analyses inverses qui permettent aux entraîneurs de recevoir des données sur les line-up qui pourraient ne pas réussir. […] Et nous voyons certainement cela avec les Mavericks de Dallas. C’est caché sous l’apparence du « développement des joueurs », ce qui est une autre façon de dire que nous allons mettre nos jeunes, moins bons que nos meilleurs joueurs plus âgés. »
Et oui, perdre aussi, c’est une question de mathématiques.