NBA – Avery Bradley trempé dans une bien sale histoire

C’est un fait divers pas si lointain qui fait écho à l’actualité du moment : durant les derniers playoffs, Avery Bradley a payé près d’un demi-million de dollars pour acheter le silence d’une femme qui l’accusait d’agression sexuelle…

Les faits remontent au printemps dernier, le 23 mai plus exactement, durant les finales de conférence entre Boston et Cleveland. Une femme accuse Avery Bradley d’avoir abusé d’elle alors qu’elle était totalement ivre lors d’une fête. Le lendemain, elle contacte le joueur et l’accuse de l’avoir agressée sexuellement. Les deux camps se sont alors entendu pour convenir d’une clause de confidentialité afin que la femme n’ébruite pas l’affaire, et ne diffuse ni photos, ni vidéos, ni contenu audio.

La somme est inconnue, mais le chiffre de 400.000 dollars a été évoqué durant les négociations. Ce qui est certain, selon une source proche de dossier, c’est que le montant réglé par l’ex-Celtic à la femme était « élevé ».

Contacté par Slam Online après la révélation de l’affaire il y a quelques jours, l’avocat d’Avery Bradley – qui s’est promis d’engager des poursuites contre ceux qui ont révélé cet accord qui aurait du rester secret, a réagi :

« Mr Bradley nie catégoriquement avoir fait quoique ce soit de mal. L’accord réfute et nie la validité des accusations de quelque mauvaise conduite que ce soit de mon client. Le seul but de cet accord était de protéger la vie privée et la famille de Mr Bradley »

Bien malin qui peut dire la vérité, mais alors que l’actualité du jour tourne autour de la tribune de plus de 100 femmes s’opposant en filigrane au mouvement « balance ton porc », si présent ces derniers mois, plusieurs questions dérangeantes surgissent. Avery Bradley est-il le coupable d’une lâche agression, ou au contraire la victime d’un terrible chantage ? Un homme qui se permet des choses impardonnables, ou un homme qui subit une odieuse manipulation comme, on le sait, c’est déjà arrivé ? On vous laisse vous faire votre avis, qui, clause de confidentialité oblige, ne sera vraisemblablement jamais confirmé ou infirmé…