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En fin d’année 2017, une surprenante première dans l’histoire de la NBA se produisait : Kentavious Caldwell Pope disputait des matchs alors même qu’il purgeait une peine de prison. Au calme.
Tout commençait en mars 2017, lorsque Kentavious Caldwell-Pope (alors joueur de Detroit) était arrêté pour conduite sous l’influence de l’alcool.
Puis, pour ne pas s’être présenté à certaines séances dans le cadre du programme qu’il devait suivre après cet incident, le joueur était condamné le 12 décembre 2017 à passer 25 jours derrière les barreaux. En pleine saison régulière.
Caldwell-Pope n’était autorisé à sortir de l’établissement que pour les entrainements et les matchs, et il devait se soumettre à un test de sobriété quand il revenait de ceux-ci.
Il devait également porter un bracelet électronique dès qu’il quittait la prison. Si le joueur violait les conditions qui lui étaient imposées, c’est 93 jours à l’ombre qui l’attendaient. Forcément, ça calme.
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Le principal intéressé a accepté tant bien que mal la situation, et s’il pensait compter sur la compassion de ses coéquipiers, c’était raté. Andrew Bogut a en effet révélé que les Lakers s’en donnaient à coeur joie avec leur coéquipier :
Ah on lui en met plein la tronche. Honnêtement. On lui demande comment est sa cellule, tout ça…
Quoiqu’il en soit, la peine de Kentavious Caldwell-Pope s’accompagnait d’une interdiction de quitter l’Etat, ce qui lui a fait manquer par la force des choses les matchs des Lakers à l’extérieur lors de cette période.Une drôle de situation, totalement inédite en NBA, qui avait forcément amusé les internautes à l’époque.
L’arrière des Lakers, qui avait signé un contrat de 18 millions à l’été 2017 et qui réussissait un bon début de saison, avait finalement pu retrouver sa liberté. La literie ne devait pas être si mauvaise dans sa cellule : fin décembre, face aux Warriors champions en titre, il marquait 10 points et pris 5 rebonds…
… avant de retourner derrière les barreaux.
