En 2004, Vince Carter quittait les Toronto Raptors en cours de saison pour rejoindre les New Jersey Nets, dans des conditions particulières. Provoquant la colère et l’amertume des fans canadiens. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et Vinsanity devrait recevoir un accueil digne de ce nom pour ce qui pourrait être son dernier match au Air Canada Centre.
Nous sommes le 20 mai 2001. Aujourd’hui idole au Canada, Kyle Lowry n’est alors qu’un adolescent de 15 ans. Ce jour-là, n’ayant pas les moyens de se rendre au match, il est assis en famille devant le game 7 des demi-finales de Conférence Est, opposant les Raptors aux Sixers, son équipe de cœur.
Je m’en souviens comme si c’était hier. C’était des séries géniales que j’ai regardé en grandissant, me permettant de voir à quoi ressemblait la compétition dans la conférence est. C’était cool. J’adorais Vince, mais pendant cette série je n’étais pas un fan de Vince Carter. C’était Philly quoi qu’il arrive.
Pour le Toronto Star, Lowry se confie et rien a bougé dans ses souvenirs. Idolâtrant Allen Iverson comme tous les fans des Sixers de l’époque, il est alors un jeune homme ravi lorsque Vince Carter rate le dernier shoot décisif qui envoie Philadelphie en finale de conférence pour affronter les Bucks, qu’ils battront en 7 matchs avant d’échouer en finale NBA face aux Lakers. Mais Vince Carter reste un exemple de réussite et de longévité pour celui qui dirige désormais l’attaque des Raptors :
Il a lancé la mode des 360 moulin à vent, et maintenant les gosses le font tous les jours en guise d’échauffement. On est inspiré par un gars de 40 ans qui joue toujours au basket de haut niveau. Il ne peut peut-être pas jouer à un haut niveau chaque jour, mais il peut jouer à haut niveau, et ça c’est énorme.
Plus vieux joueur en activité de la NBA, Vince Carter n’inspire aujourd’hui rien d’autre que du respect en tant que vétéran de la ligue. Même à Toronto, où il a longtemps été détesté après son départ. Aujourd’hui, les Raptors reçoivent les Kings, nouveau lieu d’activité de l’ancien idole du pays. Une rencontre lors de laquelle Carter pourrait fouler les planches du Air Canada Centre pour la dernière fois de sa carrière. Si le joueur n’a toujours pas confirmé prendre sa retraite à la fin de la saison, il fêtera tout de même ses 41 ans en janvier et son niveau actuel peut laisser penser qu’il s’agira bel et bien d’un adieu. On ne sait pas encore si la franchise canadienne a réservé une vidéo ou autre genre d’hommage à son ex-joueur, mais l’accueil devrait être très chaleureux de la part du public. Réponse à 21h30.