Inutile de vous étouffer avec vos céréales ou votre tisane, on vous présente plus un fait avéré qu’autre chose… On vous parlait de ciment invisible avec Ekpe Udoh juste auparavant, autant vous dire qu’ici, Klay Thompson est l’archétype même de l’invisibilité et de la perfection. Mark my words.
Aussi étrange que cela puisse paraître, Klay Thompson réalise une fois de plus sa meilleure saison. Tandis que les yeux sont nettement plus rivés sur Boston ou Houston, les Warriors déroulent sans pour autant être l’attraction du siècle. Derrière les tweets stupides de Durant et le protège-dents de Curry, Klay Thompson s’avère être le coéquipier parfait, jour après jour.
Klay Thompson, c’est un mec qui aurait échangé son kinder bueno contre trois cailloux juste pour régaler ses potes.
Dans la discrétion la plus complète, Thompson est actuellement en train de réaliser la meilleure saison de sa carrière. Juste deux points de moins que l’année passée, Thompson cependant est à 50.7% aux tirs (contre 46.8 % en 2016-2017) et 46% derrière l’arc (contre 41%). Presque en passe de faire une saison digne du club 50-40-90 (Thompson est à 87% sur la ligne des lancers francs). Le numéro 11 des Warriors remplit un rôle de plus en plus parfait.
Un statut qui ravit son coach, Steve Kerr :
« Il est à son prime, il n’y a pas débat. Mentalement, physiquement, il est au top. »
Sur le plan collectif nombreux sont ceux qui ne supporteraient pas l’ombre et d’être perçu comme la troisième voire quatrième roue du carrosse. Grande force d’un des meilleurs arrières de la ligue, le calme et la sérénité de Thompson force le respect :
« Je fais de mon mieux, je ne me prends pas la tête, je suis dans ma septième année, je sais que ce je dois faire. Je suis dans le tempo et nous sommes tous très efficaces. »
L’ère où Thompson était comparé à Scottie Pippen semble bien loin… Cependant, quand les mots « bras droit » viendront à l’esprit, Klay Thompson risque de venir plus vite à l’esprit d’ici quelques années, que le numéro 33 des Bulls…