La France va débuter demain, au même titre que de nombreux pays, les matchs qualificatifs pour la coupe du monde 2019. Cependant, certains joueurs se retrouvent dans une situation délicate vis à vis de leurs clubs.
La bataille entre la FIBA et l’Euroleague se tient depuis déjà quelques années et le bras de fer semble se prolonger avec la création des fenêtres internationales, que l’Euroleague a décidé de ne pas respecter, afin de disputer les qualifications pour la coupe du monde 2019. Le site du syndicat des joueurs professionnels en a profité pour rappeler les sanctions possibles en cas de refus de la sélection ou de refus de jouer avec son club pour aller en sélection.
Si les joueurs décident d’aller en sélections aux dépens de matchs d’Euroleague, ils s’exposent à un possible licenciement car ils ne répondent pas aux engagements contractuels avec leur club, ce qui est considéré comme une faute grave.
Si les joueurs décident de refuser la sélection pour rester avec leurs clubs, la FIBA peut les sanctionner et les empêcher de jouer dans les compétitions nationales, mais aussi en Champions League et en FIBA Europe Cup pendant 10 jours.
On l’a donc compris les joueurs se retrouvent dans une situation peu confortable. Alors même si l’on peut s’imaginer que les clubs et la FIBA seront compréhensifs et n’appliqueront pas ces sanctions, cela ne résout néanmoins pas le problème car les joueurs d’Euroleague ne pourront pas jouer à la fois les qualifications et leurs matchs avec leurs clubs en même temps. Certains pays se retrouvent d’ailleurs plus qu’handicapés, c’est le cas de la France qui devra faire sans la plupart de ses joueurs d’Euroleague : seuls trois d’entre eux ont été convoqués pour les matchs de novembre, sans avoir la garantie qu’ils seront libérés par leurs clubs.
Suite à cela le syndicat des joueurs appelle ces derniers à se faire entendre. Il ne serait pas impossible de voir à nouveau certains joueurs se plaindre de ce système assez absurde. Affaire à suivre.