Depuis 2015, le meneur des Golden State Warriors, Stephen Curry est sur le toit du monde et s’est avéré être une superstar incontournable de la NBA au même titre que des joueurs tels que LeBron James. Néanmoins nombreuses sont les divergences entre les joueurs et Curry.
S’il y’a bien quelque chose sur lequel Curry souhaite appuyer, c’est cette notion de personnalité publique, d’impact médiatique mondial étant donné l’échelle de frappe que peut avoir la NBA. Bien qu’on en parle rarement, cette explosion aux yeux du monde a pas mal chamboulé « Baby Face ».
Première étape, l’enfance. A l’heure où Curry était véritablement «Baby Face » son enfance était déjà tronquée. Fils de Dell Curry, une enfance « de fils de « n’est jamais calquée sur une enfance banale. Cependant cette douce époque pour lui représente la seule portion d’anonymat pur qu’il aura pu avoir jusqu’à maintenant. La belle époque où il pouvait se rendre n’importe où sans être reconnu.
2013, premier tournant, l’upset face aux Denver Nuggets à l’époque troisièmes de la Conférence Ouest a exposé le numéro 30 de Golden State. Premier faisceau de lumière braqué sur le joueur qui ne s’éteindra plus jamais.
S’en suivent des titres, individuels et collectifs, des records à la pelle. Désormais il est l’un des athlètes les plus populaires au monde aux côtés des plus grands du monde du sport. Tout se met à être analysé, décortiqué, fragmenté et étudié. Actes, citations, déclarations, tout est passé au peigne fin. Du protège-dents lancé au grief avec le président, Stephen Curry vit sur une bulle bien différente de beaucoup d’entre nous. Pour autant, le double MVP des Warriors semble avoir appris du recul et digéré ce que cela implique et impose :
Il faut trouver un moyen de vivre avec. On tente de se créer un semblant de privé une fois le pied mis en dehors du parquet. On ne fait plus face aux caméras, mais les fans sont là : quand on est occupé, quand on va manger quelque part, aux magasins…
Bien conscient de cette nouvelle situation, nouvelle vie et nouveau status, le meneur continue en précisant que c’est la partie la plus compliqué qu’il ait eue à aborder dans sa vie :
On apprend à se montrer et à ne pas trop en montrer. Un jeu difficile. C’est incroyable d’avoir une telle proximité avec les fans, mais d’un autre côté, on est en quête perpétuelle de recherche de « vie normale » et d’intimité, ce qui est difficile.
J’essaie de ne pas ramener le basketball chez moi pour ne pas polluer l’air et l’ambiance à la maison. J’en fais assez tous les jours. J’essaie de partager le plus de choses possibles avec mes enfants, leurs passions, qu’ils aient leurs moments à eux. Mais de l’autre côté, le monde extérieur les appelle, avec les regards, les opinions, à l’école, les amis, les parents des amis. En voilà un gros challenge.
Avec cette image de bon gendre, Curry accentue la notion d’être irréprochable partout où du moins la volonté de l’être. Le salaire est à hauteur des performances sportives, mais le prix à payer à côté est élevé. Ce n’est ni le premier, ni le dernier à entrer dans cette sphère ardue. Des déclarations qui soulignent bien trop l’importance qu’a le noyau familial autour des joueurs qui compensent avec cette surexposition médiatique. La conscience d’être un joueur dans une ligue majeure est souvent bien préparée, mais la vie de famille et en dehors des parquets, s’apprend jour après jour.
Source : CBS sports.