NBA – Brandon Ingram, véritable perle des Lakers ?

ANAHEIM, CA – OCTOBER 4: Brandon Ingram #14 of the Los Angeles Lakers looks on against the Sacramento Kings during a preseason game on October 4, 2016 at Honda Center in Anaheim, California. NOTE TO USER: User expressly acknowledges and agrees that, by downloading and/or using this Photograph, user is consenting to the terms and conditions of the Getty Images License Agreement. Mandatory Copyright Notice: Copyright 2016 NBAE (Photo by Juan Ocampo/NBAE via Getty Images)

Pourtant sélectionné en deuxième choix de la draft 2016 par les Lakers, le jeune ailier n’a jamais vraiment eu la possibilité de s’attirer une hype. Il n’empêche, cependant, que l’ex-joueur de Duke suit une progression constante et intrigante, au point même que Magic Johnson l’a récemment qualifié de membre intouchable de l’équipe. 

 

Avant même de le voir jouer, Brandon Ingram est un athlète intriguant. Ce jeune joueur atteint les 2m06 accompagné d’une corpulence très fine, possède des bras longs, très longs… Une description physique qui n’est pas sans rappeler celle de Kevin Durant.

Le joueur des Lakers s’avère alors être un profil paradoxal qu’on retrouve vraiment de plus en plus dans la ligue :

  • Un athlète paraissant un peu trop frêle, pas forcément assez dur pour pouvoir tenir les duels, pour le moment, avec les ailiers les plus expérimentés et athlétiques.
  • Un prospect trop grand à la mène pour pouvoir tenir le duel de vivacité qu’imposeront les plus petits meneurs talentueux. Une remarque qui peut également s’imposer sur le poste 2.

Cependant, il est possible de voir ces données sous un autre angle bien plus positif. Certes Brandon Ingram par son profil atypique ne semble pas pouvoir devenir de suite un joueur référence à un poste précis, mais il n’empêche qu’il est capable de tenir sa place sur chacun des trois postes extérieurs. Pour mieux expliciter cela, nous allons revenir sur ses qualités purement basket.

De par sa polyvalence, le basketteur de Los Angeles offre de bonnes performances et montre un beau potentiel dans de multiples catégories.

Il possède tout d’abord une très belle aisance technique, il commence d’ailleurs tout juste à l’utiliser pleinement. Une facilité qui lui permet donc d’être bon dans plusieurs catégories. Tout d’abord sur le plan du scoring, il arrive généralement à correctement se libérer des shoots via sa grande taille et sa technique. Il n’hésite pas également à prendre un contact pour s’appuyer avant de scorer. Voici une vidéo relatant les différentes qualités de scoring qu’il a pu montrer au cours de la saison dernière :

De plus, une capacité étonnante qu’on a découvert chez lui au cours de sa première saison NBA est sa faculté à pouvoir mener le jeu de l’équipe. Luke Walton s’était déclaré totalement bluffé, comparant même la vision du jeu de Brandon Ingram à celle attendue d’un vrai meneur NBA.

Sa grande envergure lui confie également de belles possibilités. Il a forcément une présence non négligeable dans les statistiques de rebonds des Lakers : il en capte cinq par match cette saison. Il peut également se montrer très gênant en défense à l’aide de sa morphologie physique, et le simple fait de lever son bras face à la grande majorité des extérieurs permet de bien diminuer les menaces de tirs.

Saison sophomore, progression confirmée 

Malgré ses vingt ans, Ingram était déjà attendu au tournant cette saison, il faut rappeler qu’il se trouve dans une franchise où la patience n’est pas toujours le maitre mot…

L’ailier avait annoncé la couleur en s’astreignant à un entrainement intensif durant l’été sur plusieurs domaines précis tels que le scoring, la défense, le leadership, la dureté… En effet, même s’il avait pu montrer des choses très intéressantes sur la deuxième partie de saison, certains points étaient régulièrement évoqués pour rappeler le rendement moyen de sa première saison en tant que joueur NBA. Il lui était reproché notamment sa discrétion et sa tendance à se mettre en retrait, aussi bien sur le parquet qu’en dehors. Son manque de dureté était également très ciblé. Le Laker le reconnait lui-même encore actuellement, être dur et agressif sont sans doute les dernières choses manquantes pour qu’il puisse prétendre à figurer parmis les meilleurs de la ligue un jour. Pour conclure sur sa première saison en résumant brièvement, retrouvez ses highlights ci-dessous.

Cela fait aujourd’hui plusieurs semaines que la saison sophomore de Ingram a commencé et il montre déjà une progression très satisfaisante. Beaucoup de reporters estimaient que l’arrivée de Lonzo Ball serait une très bonne chose pour lui du fait qu’il n’attirerait quasiment plus l’attention médiatique et que la pression serait désormais moindre sur ses épaules.

Il faut croire que ça a peut-être marché puisqu’il présente des statistiques très honnêtes avec 15,5 points de moyenne contre 9,4 la saison dernière, 4,9 rebonds de moyennes contre 4 la saison passée, mais surtout 47% de réussite aux shoots contre 40% pour sa période rookie. Des bonnes prestations et une prise en maturité récompensées par un temps de jeu en hausse de cinq minutes de plus en moyenne. Le sophomore confirme de nouveau qu’il faudra vraisemblablement compter sur lui pour les années à venir.

Les fans espéraient grandement la création rapide d’une alchimie entre Lonzo Ball et Brandon Ingram pour pouvoir annoncer un duo qui allait tout écraser sur son passage durant les prochaines saisons, mais il faudra encore un peu patienter pour cela. Le meneur rookie connait en effet, pour l’instant, une acclimatation pas évidente à la NBA et semble peiner à prendre confiance. Néanmoins, le talent ne se perd pas et nous aurons surement l’occasion de voir ce duo se mettre en place prochainement !

Le fil de cette seconde saison nous en dira bien plus sur la hauteur du potentiel de Brandon Ingram. Ce jeune joueur a indéniablement les qualités pour devenir un pilier de la franchise. Cependant il ne faut pas oublier que tout va très vite chez les Lakers, et qu’ils pourraient être prêts à beaucoup de choses si une superstar sonnait à la porte l’été prochain…

NBA 24/24

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