Trenton Meacham avait dû quitter précipitamment l’ASVEL, la saison passée, pour des raisons familiales. Ces derniers mois, il avait fait part de son envie de retrouver le circuit professionnel et de revenir en Pro A. Il était convoité à Chalon et à Limoges, mais c’est finalement Boulazac qui a obtenu le dernier mot en signant le meneur américain. Ce dernier ne voulait disputer qu’un match par semaine pour s’occuper de sa famille.
Le promu Boulazac rencontre de réelles difficultés en ce début d’exercice. Après la défaite d’hier sur le parquet de Levallois (81-71), l’équipe entraînée par Claude Bergeaud pointe au fond du classement avec un bilan d’une victoire et cinq défaites. Il était urgent de remplacer Dustin Ware qui ne répond pas aux attentes et qui peine à prendre les choses en main en tant que meneur (9,7 points à 37% aux tirs, 2,9 rebonds et 2,3 passes).
C’est donc Trenton Meacham qui arrive à la rescousse de Boulazac. Il avait découvert notre championnat en 2011 sous les couleurs du Paris Levallois, avant de prendre plus d’ampleur lors des deux saisons jouées avec Nanterre, où il avait obtenu le titre en 2013. La saison d’après, lors de l’épopée de la JSF en Euroleague, il avait impressionné (8,7 points, 4,1 passes et 2,7 rebonds). Il avait ensuite décidé de rejoindre Milan en 2015, avant de revenir en Pro A en février 2015 avec l’ASVEL. En 2016, il avait glané un nouveau titre de Champion de France au terme d’une série époustouflante entre Strasbourg et Lyon-Villeurbanne. Sur un total de 147 matches en Pro A, il a affiché une moyenne de 9,2 points, 3,4 passes pour 10,2 d’évaluation.
Boulazac ne s’est pas trompé sur Trent Meacham, qui possède des fondamentaux solides, une belle vision du jeu et un sang froid à toute épreuve. Le métronome est capable de renverser un match à lui tout seul. Il va faire beaucoup de bien à Boulazac qui a pour objectif de se maintenir suite à ce début de saison dans le dur.