Julius Randle, Larry Nance, Kyle Kuzma. Cher dilemme qui hante les esprits de Luke Walton ces dernières semaines. A défaut de pouvoir penser au titre NBA cette année, les configurations sont encore à établir du côté d’Hollywood. Ce qu’on ne peut reprocher à Walton, c’est ses idées et les tentatives de rotations sont multiples.
Récemment, l’éclosion de Kyle Kuzma qui se présente comme le steal de la dernière Draft force le coach des Lakers à réfléchir comment gérer ces trois ailiers forts, qui présentent tous des atouts et des faiblesses.
Cependant Julius Randle conçoit les choses d’un autre œil et aurait apparemment très mal vécu le fait d’avoir été relayé sur le banc lors de la défaite face aux Los Angeles Clippers (108-92).
Il est frustré c’est vrai concernant le fait de ne pas avoir été titulaire. Je lui ai bien stipulé qu’il n’y avait aucun lien avec le fait de bien ou mal jouer. Julius a très bien joué en sortie de banc, tout comme Nance en starter.
Larry Nance, qui n’a fait que 7 matchs en tant que titulaire l’année dernière a vu son temps de jeu grimper et le marsupilami des Lakers a même rendu une bonne copie : 14 points à 7/11 et 12 rebonds.
La frustration peut se lire sur l’attitude de Julius Randle, qui fait tout son possible pour témoigner son amour et envie de rester au sein de la cité des Anges. Perte de poids, application maximale, le discret Julius voit les rumeurs de transferts planer au-dessus de sa tête, à l’heure où deux jeunes poussent derrière et qu’il pourrait être une monnaie d’échange intéressante durant l’intersaison. Beaucoup de médias s’emballent et parlent déjà d’un divorce inévitable. Sûrement les mêmes médias qui annoncent Lonzo Ball bust de la Draft ou encore Nikola Vucevic MVP.
Avec 133 titularisations sur 155, le 7ème pick de la Draft 2014 a les dents longues. Première véritable pierre de la reconstruction des Lakers, l’ailier fort l’aurait mauvaise de voir quitter le navire ou de voir son rôle être tronqué. Cependant, les 3 joueurs ont des arguments à revendre et Luke Walton est assez intelligent pour réussir à faire jouer les trois larrons. La communication et la transparence sont cruciales dans un processus d’évolution, rien d’alarmant pour le moment, la saison est bien longue. Les modulations sont nombreuses, reste à voir ce que l’ancien élève de Steve Kerr va nous proposer.