Une saison assez spéciale pour les Pelicans, l’arrivée de DeMarcus Cousins un soir de All-Star Game venant chambouler la vie néo-orléanaise. Une association avec Anthony Davis qui fait de suite baver les fans et Jrue Holiday, sans pour autant qu’Alvin Gentry, coach contesté et contestable, n’arrive vraiment à exploiter les cartes à sa disposition. Fin de saison à la 10e place, 34 victoires dans la poche et les vacances arrivent dès les 82 matches bouclés en attendant la Draft et l’été. Mais que s’est-il passé du coup?
L’effectif
Les départs : Tim Frazier (Wizards), Quincy Pondexter (Bulls), Axel Toupane (Kaunas), Donatas Motiejunas (Shandong), Quinn Cook (Hawks)
Les arrivées : Rajon Rondo, Tony Allen, Ian Clark, Jalen Jones, Perry Jones, Frank Jackson, Charles Cooke, Darius Miller
Le 5 majeur possible : Jrue Holiday, Ian Clark, Tony Allen, Anthony Davis, DeMarcus Cousins
La saison
Objectivement, la ligne des arrivées est intéressante. Voyez plutôt :
- Rajon Rondo : meneur réputé pour son QI basket de niveau respectable et surtout sa lecture du jeu assez impressionnante. Après une saison en dent de scie chez les Bulls de son ami (?) Fred Hoiberg, RR aura sûrement à coeur d’apporter autre chose. La frustration de sa blessure en Playoffs alors qu’il menait les maillots rouges vers un espoir vite décimé par Boston devrait lui donner envie d’y aller franchement, surtout avec une paire d’intérieurs aussi luxueuse.
- Tony Allen : défenseur respecté ayant fait son trou dans le Tennessee depuis 7 ans, Allen apportera son expérience dans une équipe qui n’a pas pour point fort l’aspect défensif. Un ajout de choix donc, puisque son ancienne franchise montre à Allen sa reconnaissance pour le travail effectué en retirant son maillot.
- Ian Clark : malgré des statistiques discrètes dues à son faible temps de jeu, l’ex-arrière des Warriors apporte – malgré son contrat d’un an – ses connaissances en matches à pression, qui peut être utile pour les Pelicans s’ils parviennent à atteindre la post-season.
En résumé, 3 joueurs qui peuvent intéresser étant donné leurs expériences respectives. Mais n’oublions pas l’effectif déjà en place mené par le trio Holiday-Cousins-Davis. Une triade à faire rêver n’importe quel coach que possède donc Alvin Gentry, mais finalement, c’est peut-être lui l’homme avec une cible dans le dos. Problème ? C’est son staff qui risque d’appuyer sur la détente. Cela pourrait être la dernière saison du coach si les résultats ne suivent pas. Malgré le renforcement de la Conférence Ouest, un top 10 serait le bienvenu et une bataille à la 8e place la cerise sur le gâteau.
DeMarcus Cousins est agent libre à la fin de la saison, alors ça doit être une mission séduction dès le début de saison. Son coéquipier d’Université Davis et lui devront faire plus que simplement marcher sur les défenses adverses et taper fort pour espérer inquiéter les gros poissons : on parle des Pelicans non? Dans tous les cas, faire mieux qu’une 8e place semble compromis, mais faire au moins aussi bien que la saison passée, il faut.
Le joueur à suivre : Cela serait mentir de dire que Cousins n’est pas ici le joueur le plus intéressant. Son avenir se joue cette saison : soit il reste, soit il part l’été prochain. Si sa franchise doit tout faire pour le garder s’il est toujours dans les projets, lui aussi doit anticiper et faire de l’œil aux autres écuries.
L’objectif de la saison : Un top 10, mais d’après la ligne ci-dessous, légèrement plus subjective, le défi s’annonce compliqué. Le problème n’est-il pas aux manettes du coaching? Nous aurons la réponse et les éventuelles conséquences cette saison.
Le pronostic de la rédaction : 11e de la Conférence Ouest.