Suite à une escalade de tensions diplomatiques entre la Turquie et les États-Unis, le gouvernement Turc a suspendu la délivrance de visas pour les ressortissants américains … On fait le point sur la situation.
Tout a commencé le mercredi 4 octobre, jour de l’arrestation de Metin Topuz, un employé turc du consulat américain à Istanbul. Selon la justice turque, il appartiendrait au mouvement terroriste de Fethullah Gülen, un imam exilé aux Etats-Unis, qui serait le « cerveau » de la tentative de coup d’Etat contre le régime turc du 15 juillet 2016.
Ainsi, pour protester contre cette arrestation, les Etats-Unis ont annoncé dimanche, la suspension de la délivrance des visas par leurs missions diplomatiques en Turquie, hormis les visas d’immigration.
La Turquie a répliqué aussitôt en suspendant à son tour la délivrance des visas pour les ressortissants américains. Ainsi les sportifs américains sont pris au piège de cette tension diplomatique et se retrouvent interdit d’accès au territoire turc. Et les conséquences peuvent être lourde pour certains clubs.
Par exemple, ce mercredi soir, lors de la première journée d’EuroLeague et d’EuroCup féminine, quelques équipes vont devoir se priver de leur(s) joueuse(s) américaine(s). C’est le cas de deux joueuses d’Orenbourg : Emma Cannon, Brionna Jones, ainsi que de Jolene Anderson, coéquipière d’Endy Miyem et d’Isabelle Yacoubou à Schio, qui devront suivre cette première journée d’EuroLeague depuis leur canapé.
En espérant un rapide apaisement des tensions, pour que les valeurs du sport reprennent le dessus sur la politique.