La NBA réserve toujours son lot de surprises, bonnes comme mauvaises. Ce qui est rarement agréable quand on a misé sur le mauvais poulain et d’autant plus quand on est dirigeant d’une franchise, le nez creux ce n’est pas donné à tous.
Certains arrivent à se sublimer dans un environnement qui leur est favorable – n’est-ce pas JaVale ? – et d’autres n’arrivent pas à concrétiser les efforts de la saison précédente où beaucoup d’espoirs étaient fondés sur eux. A moins d’un mois de la reprise de la NBA, qui a le couteau entre les dents pour redorer son blason ?
LaMarcus Aldridge : Inutile de regarder la feuille de statistiques, c’est dans la tête de l’ancien joueur de Portland qu’il faut aller chercher. Un comportement d’enfant qui chouine parce que Kawhi Leonard est le franchise player (désolé pour ceux qui vont s’étouffer dans leur Nesquik en lisant cela et également pour ceux qui en doutaient). LaMarcus a été trop irrégulier, trop caractériel, trop absent dans les moments cruciaux notamment en playoffs où l’effectif des Spurs a été en surrégime. C’est à croire qu’Aldridge ne savait pas pourquoi et où il avait signé. Aucune concurrence au poste, un talent plein les mains avec un coach extraordinaire et un franchise player discret et taiseux, un blâme pour mauvaise conduite pour LaMarcus.
Victor Oladipo : Il va falloir justifier le fait de coûter plus cher que Paul George un jour où l’autre, ce serait bien de s’y mettre un jour.
Chandler Parsons : Du très lourd, entre la catégorie escroc et flop il n’y a qu’un pas. La raison ? Le genou. Semblable qu’à l’ombre de lui-même, l’ex joueur des Mavericks et des Rockets a perdu de sa sublime qui intéressait beaucoup de franchises. 6.2 points. Même les fans des Grizzlies l’ont hué cette année. Cependant Parsons a affirmé pouvoir et vouloir se racheter auprès de la franchise et de la scène NBA.
Lorsqu’on est payé à un tel salaire, on est jugé, on s’attend à une réponse claire sur le terrain. Mais la raison à 95% de cette année ratée était la blessure. Je n’ai pas perdu mon niveau de jeu. Je n’étais juste pas là l’année dernière, ni athlétique, ni rapide, je n’étais rien.
Il ne reste plus qu’à espérer qu’il dise vrai car il sera très dur de se séparer d’un contrat aussi toxique si les résultats ne sont pas là. Allez Chandler, à part Marc et Mike, il n’y aura pas grand monde pour tirer la couverture…
Reggie Jackson : Encore le genou, si cela continue l’article sera renommé en « les genoux à acheter pour cette saison ». Reggie Jackson a été : catastrophique, fantomatique, décevant. Beaucoup d’adjectifs qui sont reliables à la saison médiocre des Detroit Pistons malheureusement. Jackson a laissé son talent et son dynamisme au vestiaire. Méconnaissable. Alors qu’à son arrivée ; Jackson se démenait sur le terrain jusqu’à en vomir. Dans l’ombre de Brandon Jennings, celui-ci s’était très vite imposé. Quel triste sort de retrouver la place de deuxième playmaker des Pistons, d’autant plus derrière Ish Smith.
Certes les blessures ont été handicapantes, mais maintenant il faut monter qu’il y en a plus dans les mains avec le cuir que dans la bouche et former le duo transcendant Jackson-Drummond qui a fait resurgir la mode oldschool du Michigan. Cette saison est à oublier, le corps s’est repris et renforcé, des actes maintenant monsieur Jackson.
J.R Smith : Loin d’être cataclysmique comme les clients du dessus, J.R Smith a déçu par son manque d’impact. Les Cavaliers ont manqué cruellement de son panache, son côté feu follet en playoffs. Une blessure au pouce qui l’a écarté des parquets, les soucis avec sa fille Dakota, autant dire que les joueurs ici ont pour la plupart une prescription. Mais il faut savoir remonter en selle. L’aspect intéressant à voir sera quel rôle disposera-t-il et surtout quel apport en scoring aura-t-il si Jae Crowder prend en charge l’adversaire direct ?
Carmelo Anthony : voir définition du dictionnaire de rédemption et renaissance.
Dwight Howard : « La der des der » pour celui qui avait déjà envisagé de prendre sa retraite ? L’homme le plus soft selon Kobe Bryant a du mal depuis qu’il se fait balader de franchise en franchise. Certes les restes défensifs de « Superman » ont aidé dans le secteur à Atlanta cette année, mais un joueur à un tel prix écarté dès que les playoffs pointent le bout de leur nez, c’est problématique. Une énième tentative de rebondissement à Charlotte auprès de Steve Clifford ? On attend de voir Howard décoller sur des alley-oops lancés par Kemba Walker.
Beaucoup de joueurs sont attendus au tournant cette saison, car comme nous le savons tous, la NBA ne fait pas de cadeaux…
Source : CBS Sports.