A quelques jours du début du championnat et après avoir bouclé ses matchs de préparation, l’ASVEL new look se prépare à une saison de renouveau. Parlons Basket était présent à la conférence de presse tenue par le club ce mercredi 27 septembre pour faire le point.
« C’est une année qui doit servir à couler les bonnes fondations ». La présidente déléguée Marie-Sophie Obama est claire, l’ASVEL va vivre une année de transition qui devra mettre le projet lancé par Tony Parker en mai dernier sur de bons rails. Après de nombreux mouvements dans le sens des départs et des arrivées cet été, le club lyonnais va s’appuyer sur un effectif jeune, où Paoline Salagnac fait figure de taulière. Malgré le nécessaire temps d’adaptation, la capitaine ne veut pas perdre de temps :
« On veut être prêtes dès samedi, même s’il ne faudra pas tout remettre en cause si on perd. L’objectif est d’être performantes au plus vite, car chaque match et chaque victoire comptent »
A la tête de cet effectif rajeuni, c’est Valéry Demory qui aura la tâche de mettre la machine en route. Arrivé cet été après dix années passées à Lattes-Montpellier, l’ancien international français veut « endurcir mentalement » ses joueuses, pour gérer au mieux les situations de tension et gagner des matchs sur le fil. Il pourra compter sur ses deux recrues étrangères, Haley Peters et Rebecca Allen, dont il attend du scoring et une forte mentalité. Si les plans du technicien vont encore être contrariés quelques temps par la blessure de Mélanie Plust (« entre trois et six semaines d’absence », souffle-t-il), Valéry Demory est déjà concentré sur les objectifs de la saison, bien qu’il estime le top 5 difficile à atteindre :
« Au jour d’aujourd’hui, je dis non. Mais mon objectif est de faire en sorte que ça devienne possible. On en reparle dans trois mois »
L’entraineur rappelle par ailleurs que toutes les compétitions dans lesquelles l’ASVEL est engagée constituent un objectif pour le club. Et ne lui demandez pas si l’absence de coupe d’Europe et des semaines à deux matchs vont lui manquer.
« On s’en fout [qu’il n’y ait pas de matchs de coupe d’Europe cette année], l’objectif est de s’y qualifier pour l’année prochaine. Et quand on joue trop, on a pas le temps de travailler. Je préfère être champion de France que finir 6ème d’Euroligue »
Ca tombe bien, le championnat commence dès samedi pour l’ASVEL, qui affrontera Tarbes pour son match d’ouverture. Une équipe « qui joue bien au basket et qui est costaude à l’intérieure » de l’avis de l’entraineur lyonnais. Un premier test pour les filles de Valéry Demory, et l’occasion d’en savoir un peu plus sur leur niveau pour la saison à venir.
Une saison où l’objectif du club sera de trouver le bon équilibre entre transition et ambition…