Année après année le salary cap explose, permettant à divers joueurs comme Stephen Curry ou encore Blake Griffin de gagner un joli salaire. Mais jusqu’ici, ces sommes sont en réalité le salaire brut, le salaire net lui, est tout autre.
C’est ESPN dans un long article qui détaille le fonctionnement du salaire NBA, en prenant ainsi toutes les taxes à connaître. Simple exemple, Stephen Curry toucherait plus d’argent cette année en jouant par exemple du côté des Spurs plutôt que les Warriors. Chaque Etat possède en effet un impôt sur le revenu différent. Comme le montre ce schéma, la Californie récupère plus de 10 % sur le salaire de Curry, bien élevé contrairement au 2 % de James Harden du côté du Texas. On peut également ajouter la Floride et le Tennessee comme très avantageux. Certains joueurs résidents dans un Etat sans impôt sur le revenu seront tout de même obligés d’en payer, jouant dans plusieurs villes et dans plusieurs Etats, dit Jock Taxes.
D’autres choses à prendre en compte dans le salaire d’un joueur. Chacun doit reverser 10 % de son salaire dans une cagnotte, « l’escrow system », qui permet de partager l’argent avec un revenu estimé chaque année. Si ce dernier est plus élevé que prévu, alors les joueurs auront un bonus, appelé Shortfall, comme c’est le cas cette année. Il faut également prendre en considération les taxes fédérales et locales en fonction de l’Etat, mais aussi l’agent. On obtient ensuite le montant net.
Voici donc en concret les salaires des joueurs. Stephen Curry par exemple et parce qu’il joue en Californie, touchera autant que Mike Conley.
Enfin cette dernière image permet de se rendre compte de la différence majeure entre le net et le brut. Un joueur ne touche que réellement dans la majorité des cas la moitié de son salaire.