Après la Finlande, la France s’avait à quoi s’attendre face à la Pologne. Bien que l’affrontement était supposé pencher en faveur des Bleus, l’Equipe de France est coutumière de grosses frayeurs face à ce genre d’équipes qu’on qualifie d’imprévisibles, et qui donnent lieu à des matchs couperets. Au terme de gouttes de sueur sur le front et de beaucoup de tension, la France s’impose 78-75.
Que dire de ce match, tant contrasté, aux antipodes de ce que la France a pu nous présenter face à l’Islande. L’entame de match fut médiocre. En léthargie complète c’est la Pologne qui ouvre le score après 1min30 à se regarder dans le blanc des yeux. Le problème, c’est que la France ne trouve pas le chemin du panier rapidement, et quand Vincent Collet prend un temps mort au bout de 4 min de jeu, le score est toujours vierge pour la France, menée 9-0.
Par « chance » la Pologne peine à creuser l’écart, alors qu’elle profite pourtant des pertes de balles françaises pour enfiler des shoots à 3 points. La défense prend toujours l’eau et aucun match-up ne semble favorable. L’offensive française est sonnée face à des joueurs polonais qui en veulent nettement plus.
Double chance notable, c’est de voir qu’A.J Slaughter côté Pologne ne rentrera par sur le parquet. Cependant l’attaque française toujours endormie finit par trouver des points faciles. C’est ainsi que le score à la mi-temps reste relativement faible pour notre nation tricolore : 34-26 pour les Polonais.
Dans un passage plus calme et moins inspiré, la France ne lâche en aucun cas le morceau mais c’est malheureusement le moment choisi par les adversaires pour se mettre à planter 5 paniers à 3 points. Dans un moment de faiblesse la France aurait pu baisser la tête, mais impossible n’est pas Kevin Séraphin, qui lance la révolte offensive. Tous les ballons passent par le futur pivot de Barcelone et la France reste aux talons de la Pologne. 25-13 dans le troisième quart-temps pour les joueurs de Vincent Collet.
C’est à la 3ème minute du dernier quart que les Français prennent l’avantage. Le premier souffle est donné par Antoine Diot et Edwin Jackson qui rentrent des shoots précieux, mais l’homme des temps chauds c’est Thomas Heurtel. La France peut dire merci Thomas, qui nous a sorti une performance des grands soirs pour permettre à la France de s’imposer… Le meneur du FC Barcelone termine la rencontre avec 23 points à 100% à 2 points et rajoute 4 rebonds 6 passes et 3 intereptions.
Comme dit précédemment, la France peut compter sur sa profondeur d’effectif puisque 4 joueurs sont à 8 points ou plus.
Côté Pologne, le meilleur marqueur est Adam Wacynski (15 points 2 rebonds 4 passes) suivi de très près par Aaron Cel le Franco-Polonais (14 points) qui nous ont fait très peur.
Demain la finale du Groupe A attend la France qui affrontera la Slovénie, toujours invaincue.