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S’il y a bien une chose à retenir de cette affiche Islande – Grèce, c’est que l’Islande est un pays formidablement tenace. S’il y en a une seconde, c’est qu’il ne faut en aucun cas se fier au score, car la Grèce s’est fait peur à maintes reprises, même si au final la victoire leur revient logiquement 90 à 61
La préparation de la Grèce avait déjà montré quelques failles, le tout exacerbé par des tensions intérieures (notamment entre Papas et Printezis) ce soir « Hellas » n’a pas forcément montré de belles choses.
Malgré un départ canon, c’est bien l’Islande qui a bousculé son adversaire ce soir. Après avoir encaissé un 26-10 dans le premier quart-temps, c’est bien ce petit pays qui a passé un cinglant 23-11 en réponse aux Grecs. L’équipe grecque au bord de l’implosion, la révolte est lancée notamment par le biais de Thanasis Antetokounmpo qui était de toutes parts du terrain. La Grèce se reprend et enfonce le clou dans la seconde période (53 contre 28) pour s’assurer une victoire pourtant facile de prime abord.
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L’Islande n’a pas à rougir de sa performance, malgré une adresse à 3 points qui laisse à désirer (8.7% contre 43.8 pour la Grèce) il faudra retenir un nom : Haukur Palsson qui a été au four et au moulin aujourd’hui. Avec 21 points à 44% aux tirs et 10/10 aux lancers-francs il s’est avéré être le véritable artisan de la sélection islandaise.
Malheureusement bien trop seul face à une équipe grecque forte qui a su trouver la réponse par le biais de Nikos Papas (20 points 4 rebonds et 3 passes) mais aussi Georgios Printezis (17 points 5 rebonds). Cinq joueurs sont à plus de 9 points dans l’équipe, ce qui a su faire la différence.
Beaucoup d’enseignements à tirer de ce match, pour le prochain adversaire de l’équipe de France.
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