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Éliminés par les Celtics lors du second tour des playoffs en mai, les Wizards et plus spécialement John Wall ainsi que leur coach Scott Brooks n’ont cependant aucun regret.
Avec un bilan de 49 victoires et 33 défaites, Washington n’avait jamais affiché une telle réussite depuis la saison 1978-79 (54-28). Quatrième de la conférence Est cette saison, il était donc normal d’avoir certaines attentes concernant l’équipe de John Wall.
Une série contre les Celtics extrêmement mouvementée, un game 7 et une défaite, John Wall et les siens ne rejoindront pas la finale de conférence. Scott Brooks n’a pas énormément utilisé son banc, ainsi John Wall et Bradley Beal ont vu leurs minutes grandement augmentées. Mais ni le meneur, ni le coach ne regrettent.
Dans le troisième quart-temps, à trois minutes de la fin, j’ai demandé au coach de me remplacer et il a dit « non, tu dois jouer. » Je me suis dit « Merde, ça va être une longue soirée pour moi ».
Le game 7 ne s’est pas terminé comme nous l’aurions voulu, mais je me suis battu. Je n’ai pas fait 0/0, mais bien 0/11. J’ai tiré et j’ai joué comme je le voulais. Au moins je n’étais pas passif. J’étais agressif comme le reste des playoffs. Je peux vivre avec ce genre de défaite et l’utiliser comme motivation pour la saison à venir.
John Wall a en effet beaucoup joué, 44 minutes plus précisément, mais il a manqué également ses 11 derniers tirs. Un Brandon Jennings avec 5 minutes sur le parquet, un banc contre-productif avec seulement 5 points. Scott Brooks cependant se justifie.
En préparant ce match, c’était soit tu avances, soit tu rentres à la maison. Donc, je savais qu’en préparant ce match il (Wall) allait beaucoup jouer, probablement pas les 24 dernières minutes du match, mais je regarde en arrière sans aucun regret. Nous étions contre les premiers de l’Est sur leur parquet. Je pense que nous avons eu quatre ou cinq minutes de mauvais basket et cela nous a coûté le match.
Cet été, les Wizards ont pu garder le noyau important du groupe, avec les prolongations de John Wall et d’Otto Porter Jr. Avec évidemment Bradley Beal en plus, Washington espère réitérer une bonne saison régulière et pouvoir rectifier le tir en playoffs.
