Nouvel arrivant du côté des Celtics, Gordon Hayward a vécu un été 2014 délicat lorsqu’il était encore du côté du Jazz. Certains se sont demandés si la gestion du joueur par Utah lors de cette free agency, avait joué un rôle dans la décision de l’ailier.
C’est dans « The Woj Pod » que l’ailier des Celtics dorénavant, a pu répondre à cette question. Rapide rappel du contexte, en 2014, Gordon est alors un agent libre restreint. Utah peut donc lui offrir un contrat, ou bien attendre et égaler l’offre d’une équipe, comme le cas Otto Porter Jr cet été. Mais au lieu de proposer un contrat, le Jazz demandera gentiment à son ailier de prendre une offre d’une autre équipe.
Et ça sera le cas, puisque les Charlotte Hornets sont alors sur le coup, une offre de 63 millions sur les 4 prochaines années est transmise. Utah ne perdra pas de temps et égalera l’offre pour conserver son puissant ailier. Forcément, de nombreuses personnes se sont souvenues de cet épisode pour savoir si finalement, ce dernier avait influencé sa décision :
Être agent libre restreint, c’est un peu bizarre.
En tant que joueur, tu es là à te dire « sérieux ? » Tu regardes les autres joueurs avec les équipes qui affirment, « c’est notre gars ». Genre « nous allons lui donner le contrat max ». Bla, bla, bla. Et moi, je dois aller voir ailleurs pour en avoir un ? En gros « vous ne croyez pas en moi ? Vous ne sentez pas que je suis votre gars ? »
En tant qu’équipe, c’est la chose la plus intelligente à faire. « Pourquoi surpayer quelqu’un, jusqu’à ce que quelqu’un nous force à le faire ? » Vous voyez ce que je veux dire ?
Donc, je peux comprendre les deux côtés, mais être agent libre restreint, c’est bizarre.
Un manque de confiance du Jazz qui a donc pu se payer aujourd’hui. Comme Otto Porter avec les Wizards, si le joueur se plaît dans sa franchise, attention d’ici quelques années pour savoir si l’histoire ne se répétera pas pour l’ailier de Washington.
Il semble difficile de dire si cette décision en 2014 a beaucoup pesé dans l’esprit de Gordon Hayward pour rejoindre Boston, mais il est clair que cela reste dans un coin de sa tête.