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Après la démonstration espagnole en demi-finale, on espérait une victoire tricolore pour s’offrir un affiche de rêve en finale. Dans un match irrespirable, les Françaises ont finalement gagné (77-55) et auront demain l’occasion de rapporter l’or au pays !
Le début de match est un peu brouillon entre deux équipes qui avaient déjà disputé un match tendu et à haute intensité lors des poules (victoire 70-63 des Françaises). Auteure du seul panier bleu lors des 2 premières minutes, Tchatchouang prend très vite 2 fautes et doit sortir alors que les tricolores accumulent les pertes de balle. Maltsi, elle, n’a pas de retard à l’allumage et commence par 5 points pour faire le premier petit écart (7-2). Les Bleues rentrent enfin dans leur match grâce à une séquence d’Endy Miyem qui secoue le cocotier en marquant 4 points et en réussissant un gros contre. Les filles de Valérie Garnier passent un 8-0 à leurs adversaires, mais Stella Kaltsidou refroidit l’ambiance de loin (10-10). Les Françaises finissent le quart-temps avec 5 remplaçantes sur le parquet, dont Olivia Epoupa qui est au four et au moulin. Avec Alexia Chartereau et Sarah Michel elles aussi en forme, les Bleues finissent en trombe et vont s’asseoir à +6 (23-17).
Après un premier quart satisfaisant où la France a notamment réglé son problème de rebonds offensifs concédés, le collectif tricolore repart de plus belle. Epoupa (meilleure intercepteuse du tournoi) continue de subtiliser la gonfle, tandis que Chartereau inscrit déjà ses 6 et 7ème points. Marine Johannes et Valériane Ayayi font leur première apparition, symbole de la profondeur de banc impressionnante dont dispose Valérie Garnier. Mené (25-17), le coach grec passe en zone et son attaque retrouve des couleurs, mais les Bleues restent devant (28-26). Malgré les avertissements de leur entraineuse sur leur stérilité en attaque, les Françaises ont des difficultés à trouver de bons tirs face à la défense suffocante des Grecques, d’autant qu’elles sont handicapées par leurs 13 pertes de balle en première mi-temps. Néanmoins, Endy Miyem marque au buzzer de la mi-temps et les tricolores rentrent aux vestiaires en tête (35-30).
Valérie Garnier débute la deuxième mi-temps en faisant confiance aux remplaçantes qui avaient tant apporté lors du premier acte (18-4 en points du banc sur les deux premiers quarts). Epoupa, Chartereau et Michel font un très bon travail en défense et Tchatchouang prend ses responsabilités en attaque. La tension monte mais l’écart est stabilisé (40-35). Comme souvent, et notamment face aux Bleues en poule, la Grèce réussit un très bon troisième quart-temps. Kaltsidou monte en régime et égalise après un tir à longue distance (47-47). A l’inverse, l’attaque française est un peu rouillée. Céline Dumerc est ciblée, et avec leur maitresse à jouer muselée, les tricolores sont souvent poussées jusqu’en fin de possession et ne parviennent pas à se mettre en position favorable. Les Bleues profitent d’un petit coup de pouce des arbitres qui, après avoir sifflé une faute pas évidente contre les Grecques, rajoutent une technique aux hellènes. Miyem fait 3/3 sur la ligne de réparation avant que Marielle Amant fasse 2/2 dans le même exercice pour clore le quart-temps (52-47). Au total, les Françaises auront tiré 14 lancers dans cette troisième période, un chiffre salvateur étant donné leur manque d’adresse au shoot.
Céline Dumerc est sur le banc pour commencer le dernier quart après avoir reçu un coup de coude involontaire de Spanou au visage. Les Françaises perdent deux ballons de suite et bientôt un troisième, mais Tchatchouang arrête la contre-attaque par un contre d’une rare violence. Epoupa intercepte sur la remise en jeu et va marquer, confirmant son gros match et portant l’écart à +7 avec 8 minutes à jouer. Les Bleues rendent la vie impossible aux Grecques en défense, comme en attestent les 8 tirs manqués de suite par les hellènes. Spyropoulou pense relancer son équipe en faisant ficelle de loin, mais Epoupa lui répond de derrière l’arc au buzzer des 24 secondes, avant que Johannes en remette une couche : +10 France, et temps-mort en urgence pour la Grèce ! Les Bleues ne lâchent rien, continuent à tout donner des deux côtés du parquet, et les Grecques implosent complètement à l’image d’une Maltsi au bout du rouleau (69-60, run de 22-3). Après une nouvelle avalanche de paniers, le match est plié : la Grèce jette l’éponge et vide son banc.
Au terme d’une partie où les 12 joueuses auront marqué, la France s’impose finalement 77-55 et s’offre une finale de rêve face à l’Espagne, demain à 20h30 !
