Aujourd’hui sacré meilleur marqueur du championnat espagnol, Edwin Jackson a pourtant décidé de changer d’air et de prendre un nouveau départ en Chine pour la saison à venir. Il a tenu à expliquer son choix.
On connait Edwin Jackson pour ses discours sans langue de bois, un mec droit dans ses baskets, qui a toujours tenu à donner le meilleur de lui-même mais aussi à expliquer ses choix.
Meilleur marqueur du championnat avec Estudiantes (21 pts de moyenne), dauphin du MVP de la saison, élu dans le 5 de l’année, il n’évoluera pas en Euroligue la saison prochaine.
« Financièrement, c’est une offre que je ne pouvais pas refuser […] Je préférais prendre cette offre-là plutôt qu’un choix par défaut en Euroleague où soit le coach, soit le général manager me voulait. Je ne pouvais pas aller vers les équipes que je voulais pour des raisons soit contractuelles, soit financières. J’ai appris à mes dépends à Malaga que ça pouvait être compliqué. Je ne voulais pas me retrouver dans une situation où il pouvait y avoir encore du temps. « confit Edwin Jackson dans Basket Time ce lundi sur RMC.
L’arrière français ne cache pas que son choix est avant tout d’ordre financier :
« Pour avoir un ordre d’idée, sur cinq mois et demi, je vais toucher à peu près ce que Nando a gagné au CSKA l’année où il a été élu MVP de l’Euroleague avant de se réengager ».
1,5 millions d’euros pour une saison qui se terminera au plus tard début avril
« C’est une somme d’argent tellement importante sur un court laps de temps. Peut-être que je jouerai dix ans là-bas, comme Stephon Marbury. Peut-être que je n’y remettrai jamais les pieds. Ça n’enlève pas mon ambition de côtoyer un jour le meilleur niveau européen ou mondial. Pour le moment, sur les sept, huit mois à venir, c’est ce qu’il fallait que je fasse. »
Un club européen pourra donc se payer les services d’Edwin Jackson pour la fin de saison. Malgré sa signature en Chine, il n’oublie pas son objectif principal de cet été : participer à l’Eurobasket avec les Bleus (31 août – 17 septembre). » L’une de mes priorités. « rassure-t-il