NBA – Analyse : Les Warriors vers un long règne sans partage ?

Les Warriors sacrés, on se projette déjà vers la saison 2017/2018. Absolument inarrêtable au cours d’une post-season qui restera dans les mémoires (16-1), Golden State aborde avec une certaine sérénité la période estivale…

Alors que toutes les franchises vont batailler pour effectuer les meilleurs trades ou récupérer les agents-libres les plus courtisés à des salaires abordables, le champion, assuré de reprendre la saison au moins armé de ses meilleurs soldats (Curry, Durant, Thompson, Green…), peut voir venir. Un sentiment qui se traduit chez les sites de paris, qui estiment que Golden State a 70% de chance d’être à nouveau champion l’an prochain.

A l’Ouest, seul San Antonio semble capable de stopper la suprématie des hommes de Steve Kerr, trois fois champions de la conférence en trois ans. Il ne faut pas oublier qu’avant d’avoir vu Kawhi Leonard quitter ses partenaires au cours d’un match 1 qu’ils avaient débuté de manière incroyable, les Spurs étaient dans le bon rythme. Si le rendement décevant d’Aldridge – ajouté à une certaine Leonard-dépendance – aurait certainement permis aux Warriors de s’ajuster pour prendre place en finale, les Texans n’auraient jamais encaissé un sweep en pleine possession de leurs moyens. S’ils parviennent à enrôler Chris Paul, libre de tout contrat, tout en parvenant à faire éclore leur rookie Dejounte Murray, les protégés de Popovich seront capables de lutter pour la première place avec le champion en saison régulière. Avant de lui donner un nouveau rendez-vous en finale de conférence.

A l’Est, on attendra encore beaucoup des Cavaliers, tout en comptant sur les Celtics, qui auront l’occasion de grandir un peu plus. Les Cavs demeurent les plus sérieux prétendants au titre derrière Golden State (20% de chances), mais devront renforcer leur banc s’ils comptent soulever un nouveau titre. Trop inconstants, les role players de l’Ohio n’ont quasiment jamais pu soutenir la comparaison avec ceux des Warriors en finale.

Si la présence de « super-teams » peut gêner certains fans, elle ne déplaît pas forcément aux Américains, jamais aussi nombreux devant ces Finals. Entrés dans une autre dimension, les Warriors chassent les titres mais aussi les records. Les droits TV explosent en même temps que les records et personne ne va s’en plaindre !