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Vous connaissez sûrement le Players Tribune, célèbre média dont les textes écrits sont signés de la main d’un athlète professionnel. Le Players Tribune a pour objectif de raconter une histoire en profondeur par la main d’une star sans l’intermédiaire d’un journaliste. Pour rappel Kevin Durant s’était prêté au jeu avec une lettre annonçant son départ du Thunder vers Golden State… Quelques mois plus tard, c’est au tour de Dion Waiters de faire rêver les plus passionnés d’entre nous.
Dans un article intitulé « The NBA is lucky, I’m home doing damn articles« , Dion Waiters se confie sur son passé avec classe, humour et humilité. En effet, et pour ceux qui ne le savent pas, Dion Waiters est né à Philadelphie où son enfance ne fût pas celle d’un enfant comme les autres. Perdant très tôt ses parents, l’arrière de Miami a vu un à un ses proches et ses amis mourir violemment.
Il est donc intéressant de vous faire relayer quelques parties de cet article mais on vous conseille vivement d’aller lire le papier d’origine pour avoir l’intégralité de toutes ces histoires émouvantes et anecdotes succulentes.
« Headache »
L’ancien joueur du Thunder raconte alors comment il est devenu ce joueur arrogant doté d’une confiance irrationnelle et infinie. Une fois qu’il a vu peu à peu ses proches se décimer devant ses yeux, ce dernier n’avait qu’une chose en tête : devenir le meilleur au basket. Alors qu’il arpentait les terrains de basket de Philly, Dion Waiters est alors surnommé « Headache » (Maux de tête). Son explication est simple, sous estimé comme jamais, c’était un gamin arrogant qui n’arrêtait pas de gémir pour qu’on lui donne la balle. C’est donc sans difficulté que ses adversaires et coéquipiers lui ont donné ce nom qui ne tardera pas à lui coller à la peau.
« Pat Riley est assis là comme De Niro dans Casino »
Puis Dion Waiters en vient à raconter sa fameuse rencontre avec Pat Riley qu’il juge littéralement comme une rencontre digne du film « Casino ». Où Pat Riley, dans la peau de Robert De Niro joue le rôle du big boss. Cheveux peignés en arrière et portant un de ses anneaux, Waiters raconte à quel point le président du Heat est de classe mondial.
En bref, cette lettre pondue par Dion Waiters est un reflet et une magnifique explication de la personne et surtout du joueur qu’il est devenu au fil du temps. Ayant connu une enfance plus que mouvementée, on comprend avec aisance sa monstrueuse confiance qui est sagement ancrée en lui et qui ne demande qu’à sortir pour révéler la personne qu’il a toujours été. Celle d’un gosse qui a vécu le pire et qui ne demande qu’à voir le meilleur. Un Players Tribune touchant qui est sans équivoque l’un des meilleurs depuis un long moment…
