Nous vivons dans une société orchestrée par les médias du web et les réseaux sociaux, avec des informations qui tombent de partout chaque instant et où les plus alléchantes ou au contraire les pires d’entre elles font rapidement le tour du monde. Et le monde de la NBA ne déroge pas à la règle loin de là, et le meneur de Golden State l’a bien compris.
Stephen Curry est probablement le joueur le plus attendu dans cette campagne de Playoffs 2017 pour une raison simple : son échec cuisant l’année dernière en Finales alors que la victoire lui tendait les bras. Evidemment, il n’est pas forcément le seul responsable de cette chute monumentale – qui n’a bien-sûr pas échappé aux internautes de Twitter, Instagram et Facebook principalement – mais il en est la tête d’affiche du fait de son statut au sein des Warriors. C’est donc pour cela qu’il annonce à ESPN qu’il a tout simplement coupé toute attache à un quelconque réseau social et ce depuis l’avant-match 1 face aux Blazers, en ajoutant que c’est la troisième année consécutive qu’il utilise cette solution.
« Quand vous voulez vraiment vous mettre dans l’ambiance et rester concentré, vous ne voulez pas avoir de distraction dont vous pouvez vous passer à ce moment de la saison. Nous avons des objectifs à accomplir, et vous devez être sûr que vous pourrez tout donner. »
Cependant, il se défend d’utiliser la technique du Zero Dark Thirty-23 utilisée par LeBron James qui est similaire.
« Je ne l’ai pas fait parce que lui le faisait, mais je ne prend pas inventer une nouvelle technique. C’est juste une façon pour moi de rester concentrer sur les choses importantes. »
Ensuite, il explique que contrairement à James, il pourra éventuellement poster quelques photos sans pour autant se connecter :
« J’ai une méthode pour envoyer des messages sans aller sur mon compte. De cette façon, j’évite de voir ou lire des choses que je veux éviter.
Cela fonctionne pour moi, très bien même. Je vais continuer de le faire. »
Même si ses notifications doivent être coupées dans tous les cas, attention lors du retour dans cette jungle que peut être notamment Twitter, plaque tournante de l’actualité NBA aux Etats-Unis mais aussi dans le reste du monde comme en France.
Source : ESPN