En réalisant son 38ème triple-double de la saison, Russell Westbrook continue d’écrire l’histoire. Il est maintenant à 3 unités du record d’Oscar Robertson sur une saison. Encore plus fort, il a envoyé 57 points à Orlando pour produire le triple-double avec le plus de points de l’histoire. Légendaire.
Alors oui il ne sera peut-être pas MVP, oui Harden va sûrement rafler le trophée mais ce que fait Russell Westbrook aujourd’hui est légendaire. On ne peut même plus parler d’une saison de MVP car ce serait enlever de l’importance à ce que fait le meneur d’OKC.
Si on pouvait parler de lui il y a quelques temps en évoquant le fait qu’il croque les ballons ou encore le fait qu’il joue pour les statistiques, maintenant la réalité est tout autre. Russ West est une machine à gagner, un tueur dans le money-time, un leader, un vrai. Il est clutch et plus personne ne peut le nier.
Il y a deux jours déjà, Westbrook avait remonté un écart de 13 points contre Dallas en l’espace de quelques minutes avant d’aller planter le tir de la gagne, simplement un avant-goût de ce qui nous attendait cette nuit. Mené pendant une bonne partie du match par Orlando, OKC a arraché la prolongation sur un tir à 3 points de Westbrook. Comme face à Dallas, le meneur a ramené les siens puis a arraché la gagne devant un public époustouflé par un tel phénomène.
57 points, 13 rebonds et 11 passes décisives, il devient le deuxième joueur à totaliser deux triple-doubles à plus de 50 points avec… James Harden. Westbrook continue de repousser les limites et d’écrire l’histoire, il réalise l’impossible à chaque sortie. Aller en playoffs sans Kevin Durant apparaissait difficile pour les spécialistes, OKC est déjà qualifié. Réaliser 41 triple-doubles sur une saison une performance d’un autre temps ? Westbrook y est presque et va peut-être faire mieux. Finir la saison avec un triple-double de moyenne ? Il ne tiendra jamais. Pourtant, il va le faire.
Russell est un homme de défi, un homme que rien ne peut arrêter. Oui il est sur une autre planète, une planète jamais exploré mais que lui continue de nous faire découvrir. On ne parle pas ici d’une saison de MVP, on parle ici d’une saison légendaire. On parle d‘une saison dont on reparlera dans des années, d’une saison inoubliable, au-delà du réel.