Souvenez-nous, un certain 19 mars 2017, le célèbre Karl Malone poussait un coup de gueule sur une pratique grandissante dans la ligue : la mise au repos des joueurs, pourtant en pleine capacité. Une façon de faire qu’il jugeait intolérable et indigne.
Il n’est étonnant que ce coup de gueule ait été à l’initiative de Karl Malone, véritable cyborg sur les parquets et catégorisé parmi les intérieurs les plus dominants de la ligue. Une statistique vient frapper de plein fouet ces propos : son nombre de matchs manqués en 18 saisons avec le Jazz : Seulement 9. Oui, 9 matchs ratés, dont la totalité venait de suspensions et non de petits pépins physiques.
Pour celui qui était surnommé The Mailman, la vision de joueurs en pleine capacité au repos était juste insupportable, comme il l’avait fait comprendre à la ligue en ce 19 mars :
Si tu n’as pas au moins 10 ans d’expérience, ramène tes fesses et joues. Ce n’est pas un travail, c’est un jeu. De plus, essayez de demander aux soldats sous payés, aux policiers ou aux premiers intervenants de se reposer. Bon sang, ils ne peuvent pas !
Bref, on le sait, la NBA est un vrai business et ce genre de décisions prises par les coachs ne n’est pas très appréciée par les financiers de la ligue. Ceci étant dit, peut-on vraiment en vouloir aux entraîneurs de préférer reposer les joueurs en vue des playoffs plutôt que de risquer une blessure ? On peut donc facilement comprendre les deux parties, et trouver un terrain d’entente semble bien compliqué…
(1/2) HOF’er Karl Malone: « if you don’t have at least 10 yrs experience, get your a** playing. It’s not work, it’s called playing. Besides..
— Sage Steele (@sagesteele) 19 mars 2017
(2/2) « …tell our underpaid service members & police & first responders to rest. Dammit, they can’t »
— Sage Steele (@sagesteele) 19 mars 2017