Comme souvent à l’Ouest, les 7 premières teams sont à peu près définies, alors qu’il reste un peu moins de 20 matchs de saison régulière.
On retrouve les Spurs et les Warriors qui vont se bagarrer pour l’avantage du terrain, les Rockets qui sont confortablement installés à la 3ème place grâce à une avance de 4 matchs sur le Jazz, et le ventre mou, allant de la 4ème à la 7ème place, qui est assez loin de la huitième et dernière équipe playoffable. Nuggets, Blazers, Mavs et Wolves se retrouvent, couteau entre les dents, pour avoir l’honneur de participer à la fête de fin d’année.
Analyse des deux premiers poulains :
Pourquoi on y croit :
+2 matches sur le neuvième
- Les Nuggets n’ont pas de star à proprement parler, mais peuvent être dangereux de tous les côtés, puisque 10 de leurs joueurs tournent à au moins 9 points de moyenne ! Ce qui leur permet d’être la troisième team la plus prolifique en attaque et d’être l’une des 10 meilleures au niveau de la réussite à 3 points.
- Si la balle tourne si bien c’est notamment grâce au magicien Serbe, Nicolas Jokic, qui tourne sur les 10 derniers matches à 16.8 points, 11.6 rebonds, 6.3 passes et une impressionnante réussite de 65 % sachant qu’il lui arrive de shooter du parking … Serait-ce le joueur qui leur manquait ?
- Des vétérans sont là pour encadrer un groupe assez jeune, Chandler et Gallinari sont dans le navire depuis quelques années et ont sûrement envie de retrouver les playoffs, Jameer Nelson quant à lui a connu les finales et en temps que leader avec Orlando.
Pourquoi on a peur :
- Là où ça pèche … c’est évidemment la défense, puisqu’ils encaissent 110 points par match soit à peine 1 point de moins que les Lakers et sont donc 27ème de la ligue … À part Murray, Faried et Plumlee, rares sont ceux qui s’y donnent à coeur joie dans le Colorado. En même temps on a rarement connu une équipe de Denver qui défend comme des chiens depuis … celle de Dikembe Muntombo en 94’ ?
- Cette année, jamais les Nuggets n’ont gagné plus de 3 matches d’affilée : alors oui c’est une équipe qui manque de régularité, mais ne serait-ce pas aussi la preuve qu’ils n’ont pas le mental nécessaire ?
- Ce qui va poser problème pour la suite, c’est justement qu’ils n’ont pas de star … Et dans les moments importants, quand il faut prendre les rênes, donner de la voix, apporter son expérience, prendre les shoots en fin de match, ça peut servir une star …
- Le calendrier ne va pas aider la fin de parcours des Nuggets : on compte 3 matches contre les Rockets, mais aussi les Clippers, les Cavaliers, le Heat, le Thunder … Des adversaires sérieux, qui ne laisseront probablement pas filer de victoires, même si les Cavs et les Rockets devraient reposer un peu leurs cadres.
Pourquoi on y croit :
+1 match du dixième, -2 matches du huitième
- Portland a des résultats en dent de scie cette année, mais le calendrier sourit aux Blazers avec une fin d’année à leur avantage, contrairement aux Nuggets : face aux Lakers, Suns, Knicks, Pelicans ils peuvent emporter des rencontres faciles, et s’ils trouvent le moyen de calmer KAT dans les 3 matches qui les opposeront aux Wolves (dont 2 au Moda Center) et qui sont à leur portée.
- L’équipe s’est renforcée en la personne de Jusuf Nurkic et pour l’instant ça colle bien. Face à la blessure de la recrue Festus Ezeli ( Blazer ? Blessure ? Qui est l’auteur du sortilège ?..) , à la non progression de Meyer Leonard (5,7 pts et 3.2 rbs), le secteur intérieur avait bien besoin de ce genre de coup de pouce !
- Lillard a des balls et de l’expérience. Lillard sait briller quand il le faut et a soif de victoires. La star l’a prouvé depuis le début de sa prestigieuse carrière, en participant à la postseason dès son année sophomore et avec la manière puisqu’il fera vibrer tous les fans NBA grâce à cette série (25.5 pts, 6.3 rbs, 6.7 psd) et ce shoot sur le gong face aux Rockets d’Harden en 2014. Ça fait donc 2 fois que Lillard passe le premier tour, se faisant éliminer par un futur finaliste à chaque fois (Spurs en 2014, Warriors en 2016).
Pourquoi on a peur :
- Excepté Lillard, Turner et les quelques uns qui était à Portland ces dernières années, la majorité de l’équipe n’a pas connu de vraie expérience de playoffs. Plus de Batum, Aldridge, Mattews pour faire les patrons, aujourd’hui il s’agit de l’équipe la plus jeune de la ligue avec une moyenne de 24,7 ans. Être jeunes et fougueux peut être une arme, mais être totalement inexpérimentés …
- Tout comme les collègues du Colorado, la défense n’est pas une spécialité dans l’Oregon, ils se classent 26ème dans les points encaissés, forcément avec un basket aussi décomplexé, c’est difficile d’aller loin.
Vous pouvez également retrouver la deuxième partie de notre analyse, orientée sur les Mavericks et les Wolves !