L’anniversaire de Shaquille O’Neal obligeait de se pencher dessus. Chaque performance de joueur NBA est incroyable, quand un joueur plante 50 points par match c’est une véritable vitrine de talent. Mais quand un intérieur domine, c’est le rouleau compresseur qui se met en marche. Peu importe l’équipe, peu importe la défense, tout est aplati avec facilité.
17 ans plus tôt, le Shaq plantait une ligne de statistiques digne des plus grands mammouths de l’Histoire. 61 points et 23 rebonds face aux Clippers. Pauvres Clippers, reposez en paix. C’est sûr que l’ancien numéro 1 de Draft est surtout connu pour être un véritable bust, Michael Olowokandi n’a pas été un adversaire de taille. Il s’agit du career high pour le Shaq, mais aussi deuxième performance de l’Histoire aux rebonds. Quelles sont les autres de l’histoire de la planète orange ?
Les 100 points de Chamberlain
Oui, personne ne peut éviter Wilt The Stilt, encore moins les listes historiques de ce sport. Honnêtement est-ce qu’on a besoin de s’arrêter pour expliquer ? Oui ? Bon… En 1962, face aux New York Knicks (décidément) Chamberlain et les Philadelphia Warriors vont l’emporter 169-147. Au-delà du fait qu’en NBA ça défendait mieux avant, Chamberlain a marqué 36 tirs sur 63. Sa réussite aux lancers-francs très moyenne (51% en carrière) était abonnée absente ce soir-là puisque le pivot des Warriors a planté 28 de ses 32 lancers. 100 points dans un match… Bon courage pour le battre.
La guerre pour le titre de meilleur marqueur
Lors du dernier match des Spurs en 1994, David Robinson avait besoin de 33 points pour emporter le titre de meilleur marqueur de la ligue face au Shaq. Pourquoi s’arrêter à 33 quand on peut en marquer 71 ? Vous voulez un running gag ? L’équipe en face ? Les Clippers… L’Amiral termine la soirée avec 71 points à 26 sur 41 et un titre sous le bras.
Magic Johnson, sacré pivot
Quand Kareem Abdul Jabbar est absent lors d’un Game 6 en Finales NBA 1980… Pas de stress… il y a Magic. Magic Johnson, rookie, entre pivot lors d’un Game 6. Le genre de pari plus qu’osé. Dans ces moments, on prend une grande inspiration, on lace ses chaussures et c’est parti pour 42 points, 15 rebonds, 7 passes et une victoire 123-107 face aux Sixers. Le ShowTime était lancé.
Hakeem fait de mauvais dreams
Même son Dream Shake n’a rien pu faire. Impossible de sauver les Rockets lors du Game 6 des demies finales de Conférence 1987. Olajuwon termine le match avec 49 points 25 rebonds. Une ligne de statistiques aussitôt effacée par Dale Ellis à 50 secondes de la fin, pour arracher la victoire des SuperSonics 128-125. Un court passage pour les SuperSonics qui se feront swipper par les Lakers d’un certain Magic…
Chamberlain en double 5
Il faudra penser à renommer ce top en « Top Wilt Chamberlain ». Logique lorsqu’on détient quatre des cinq plus grands totaux de points dans un match, juste rejoint en 2006 par Kobe Bryant. Chamberlain a effacé Bill Russell et ses 51 rebonds lors d’un petit match où il ne marquera que 34 points. L’échassier aura fait une meilleure marque aux rebonds puisqu’il en gobe 55 dans ce match. DeAndre, Hassan, vous avez encore du chemin à faire. Seul hic, Wilt a perdu ce match ce soir-là, face à son nemesis de toujours, Bill Russell.
Shaq voit triple
Russell Westbrook a beau être le roi des triple-doubles actuellement, il ne pourra jamais réussir l’exploit de Big Diesel. La deuxième saison de sa carrière, lors d’un match face aux Nets, Shaquille O’Neal a planté 24 points, pris 28 rebonds et bâché 15 fois. Hassan Whiteside est le joueur le plus récent à avoir réalisé un triple-double avec les contres, Olajuwon et Mutombo l’ont fait dix fois…
Dirk Nowitzki donne la couleur
Lors de l’année de son sacre, l’intérieur allemand a laissé son empreinte dans la mémoire des fans lors d’un Game 3 monstre face au Heat, mais sa meilleure performance a été lors du Game 1 face au Thunder en Finale de Conférence. Dirk a enflammé le parquet de Dallas, avec une salle à guichets fermés. 48 points d’une rare efficacité puisque 12 des 15 tirs ont fait ficelle. Le tout à 24/24 depuis la ligne des lancers (battant un record anciennement détenu par Paul Pierce). Les 40 points de Kevin Durant n’ont rien pu y faire et les Mavericks ont aplati le Thunder en cinq matchs avant d’effectuer un des plus gros upsets de la NBA avec un 4-2 face au Heat de LeBron James.
Anthony dévisse les Pistons
Le public endormi de Detroit sera témoin d’une incroyable performance offensive d’Anthony Davis le 21 Février 2016. The Eyebrow a fait la totale aux Pistons pour finir à 59 points et 20 rebonds le tout à 24/34 aux tirs. Davis est devenu le deuxième plus jeune joueur de l’histoire de la ligue à enregistrer un 50-20. Il est seulement le troisième joueur avec Chris Webber et Shaq à finir un match avec 50 points et 20 rebonds.
Barkley prend feu en Finale de Conférence
Imaginez la tension d’un Game 7, imaginez un duel de deux voraces du rebond que sont Shawn Kemp et Charles Barkley. Année de la réussite pour Sir Charles, entre la Dream Team 1992 et son titre de MVP chipé à Michael Jordan, l’ailier fort des Suns ajoute une marque durant cette saison historique. Le Round Mound of Rebound s’est énervé et termine ce Game 7 taille XXL avec 44 points et 24 rebonds dont 10 offensifs. Les Suns retournent en Finales pour la première fois depuis 1976. Malgré 27 points et 13 rebonds de moyenne, il tombe sur un os, comme beaucoup d’autres à l’époque, un os nommé Michael Jordan.
Russell scelle les Finales NBA
Pour les plus jeunes, il faudra attendre avant de voir Westbrook sceller des Finales… C’est du pivot des Celtics dont on parle. Le champion ultime a sorti un match dantesque au meilleur moment possible. Lors d’un Game 7 en 1962 face aux Lakers. Face à Elgin Baylor, Bill Russell a contribué à ce qu’il devienne un des plus grands perdants de l’Histoire en lui infligeant 30 points mais surtout 40 rebonds dans une victoire étouffante 110-107. Les Celtics emporteront six des sept championnats suivants.
Source : Sports Illustrated