Pour son premier match à domicile en coupe d’Europe cette saison, la SIG accueillait l’équipe belge d’Ostende au Rhénus ce mardi soir.
L’avant match
Vincent Collet le retour, épisode 2. Après avoir retrouvé le public du Rhénus samedi en championnat, l’entraîneur jouait ce mardi la coupe d’Europe avec ses joueurs. Face à la SIG, une équipe d’Ostende en difficulté en championnat mais aussi sur la scène internationale. Les deux équipes présentaient le même bilan avant la rencontre : 2 défaites en 2 matchs. Une des deux allaient donc ouvrir son compteur et mettre son adversaire en situation délicate pour le reste de la compétition.
La rencontre
Contrairement à samedi face à Antibes, la SIG semble crispée d’entrée de jeu. Difficulté qui se ressent également chez les Flamands. Les deux équipes semblent vouloir se jauger et la réussite fuit les mains des intérieurs des deux côtés du terrain. Si peu à peu, les poignets se libèrent, la faute sur Frank Ntilikina à 3 points secouent les esprits, notamment ceux des Belges qui écopent en plus d’une faute technique sur la même action : Ntilikina convertit 2 de ses 3 lancers et Slaughter ne tremble pas sur la ligne (1/1). A la fin du 1er quart-temps c’est bel et bien les strasbourgeois qui virent en tête 19 – 16. A.J Slaughter affiche déjà 7 points à son compteur.
Dans le deuxième quart-temps, les Alsaciens vont être privés de leur meilleur soldat, Matt Howard, parti au vestiaire pour se faire soigner au niveau de l’arcade. C’est à ce moment là que les hommes de Dario Gjergja vont en profiter pour mettre la tête de leur adversaire sous l’eau. La réussite semble retrouvée du côté d’Ostende qui compte jusqu’à 19 points d’avance. Les Strasbourgeois quant à eux, semblent perdus. Sur le terrain comme dans les travées du Rhénus, le doute s’installe. A la mi-temps, la SIG est menée sur son parquet, 25-42 (après avoir perdu ce quart-temps 6 à 26!).
Les murs ont du trembler du côté strasbourgeois tant la réaction alsacienne est rapide et efficace. Portée par un Paul Lacombe des grands soirs avec des interceptions qui d’entrée redonnent espoir à l’ensemble de la salle. Les supporters poussent comme un seul homme, ce qui n’avait jamais été vu jusque-là cette saison. L’espoir est tel, qu’après 4 minutes 30 de jeu, la SIG n’est plus qu’à 4 points. Son adversaire du soir continue de déployer son jeu mais la réussite a clairement changé de camp. A 10 minutes de la fin, la SIG est repassée devant 59-56 (34 à 14 dans ce quart-temps!).
Dans un Rhénus en feu, les hommes de Vincent Collet vont continuer leur marche en avant. Mais en face, l’équipe flamande ne lâche rien et pousse jusqu’au bout. Cependant plus rien ne semble échapper aux strasbourgeois, alimentés à la marque par Walker (17 points ce soir) et Slaughter (15 points). La victoire sera donc pour la SIG 74-64.
Le débrief
Peu sont ceux qui auraient misés une pièce sur une remontée strasbourgeoise tant le deuxième quart-temps était laborieux. Mais portée par un Paul Lacombe encore sur son nuage (22 d’évaluation samedi, 20 ce soir), la SIG a-t-elle retrouvé la niaque qui semblait lui faire défaut depuis le début de saison ? Le club de la capitale européenne ouvre donc (enfin) son compteur en Ligue des Champions.
Le MVP
14 points (2/3 à 3 points, 100% aux lancers), 3 rebonds, 3 passes décisives, 4 interceptions, 1 contre : 20 d’évaluation en 24 minutes de jeu. Paul Lacombe, l’energizzer, a tout simplement était le facteur clef de cette folle remontée.