Pour le compte de la 6ème journée de ProA, Nancy se déplaçait en Bourgogne pour affronter la JDA.
L’avant-match :
Une JDA en déça de ses attentes, la faute à des performances à l’extérieur catastrophiques dernièrement (-26 à Paris, -18 à Chalons-Reims) et classée 14e recevait des Nancéiens, eux aussi, en difficulté puisque 18ème, mais très accrocheurs (quatre défaites entre 4 et 8 points). D’entrée, la JDA nous réserve une grosse surprise : Jacques Alingue, tout juste de retour de blessure, est dans le 5 de départ.
La rencontre :
Dans son antre, forteresse réputée (53 victoires et 17 défaites depuis 2012 en ProA), Dijon prend un bon départ avec Alingue déjà décisif et un Keaton Grant saignant au possible en attaque (7-0, 2e). Mais la réussite derrière la ligne des 6m75 des Lorrains, avec notamment 2 primés pour le compte de Marc Trasolini va quelque peu rebattre les cartes (11-13, 8e). La JDA n’y arrivant plus en attaque, Nancy prend les commandes après 10 min grâce à Ubi Ere notamment (16-19, 10e).
Le retour de Alingue fait un bien fou à la Jeanne. Si Thaddeus Mc Fadden fait parler la poudre de très loin du côté des visiteurs, c’est l’ancien joueur de Souffelweyersheim qui maintient les locaux à flot, à la fois en défense et au rebond comme sur cette passe après rebond offensif pour le triple de David Holston (23-23, 15e). La partie se crispe et la réussite fuit vraiment les deux équipes. La JDA se met à courir finalement et c’est sans doute là où elle et la meilleure : Jo Passave-Ducteil marque dans la peinture et les deux équipes sont à égalité (27-27, 18e). C’est toutefois Nancy qui est devant à la pause grâce à un shoot dans le trafic de Gregory Vargas (29-31, 20e).
Timide sur la début de rencontre, l’axe 1/5 Dijonnais s’impose, avec Passave qui convertit ses tentatives et Holston qui retrouve de la justesse dans ses passes et à 3 points (39-35, 23e). Le SLUC ne lâche en rien, dans le sillage de Ere auteur de 5 points de rang (44-44, 27e). L’entrée d’Axel Julien amène en création pour les locaux et Passave en profite (50-44, 28e). Plus permissive en défense qu’au début du quart-temps, la JDA sur une claquette involontaire de Judith est tout de même devant à 10 min du terme (53-49).
Bien que renforcé par Alingue, Dijon a toujours quelques petits soucis au rebond, ce qui profite à Dario Hunt, et la faute de Holston est donnée antisportive (53-51, 31e). Le capitaine Judith choisit ce moment chaud pour sortir de sa boîte, réformant à merveille la connexion Nanterrienne qu’il entretenait avec Passave. Les deux compères sont en forme, et les locaux prennent les commandes (60-53, 34e). Malgré Trasolini toujours aussi adroit à 3 points la JDA va creuser un écart qu’on aurait pu considérer comme quasi définitif, avec les paniers de roublards de Holston et Alingue (68-58, 38e). Mais 5 points de Ere quasiment consécutifs vont remettre du suspense. D’autant plus que Alingue manque sa remise en jeu, ramenant Nancy à 2 points à 24s du buzzer. Vargas aura la balle de l’égalisation à 8s du terme… Raté. Grant finira le travail aux lancers. Le Palais des Sports peut souffler, Dijon est toujours invaincu à domicile (74-69).
Le debrief :
Bousculée pendant une bonne mi-temps la JDA a retrouvé des couleurs après la pause. Si les Dijonnais ont longtemps fait la course en tête, les Nancéiens n’ont jamais lâché, revenant même à 2 points à 24 secondes de la fin. Mais Vargas a échoué dans sa tentative à 3 points et c’est la JDA qui en a profité pour rafler la mise, équilibrant son bilan à 3 victoires pour 3 défaites.
POINTS | REBONDS | PASSES DÉCISIVES | ÉVALUATION |
---|---|---|---|
8 (4-5 80.0%) | 6 | 2 | 16 |