puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Après une journée d’attente interminable pour l’ensemble des français, le match tant attendu a enfin eu lieu. Et il n’aura pas tourné en la faveur des bleus…
Nando De Colo lance bien le match en inscrivant le premier panier du match, mais la défense française trop permissive laisse beaucoup d’opportunités de tirs ouverts aux espagnols qui les concrétisent tant bien que mal. La France reste dans le match grâce à une bonne adresse à mi-distance. En milieu de quart-temps, l’adresse des français diminue, la défense est toujours aussi passive et les pertes de balles s’accumulent. L’Espagne creuse logiquement l’écart et arrivent jusqu’à +7. Sous l’impulsion d’un bon Nando De Colo, la France recolle à 3 points à la fin du premier quart-temps (16-19) mais balbutie son basket tant offensivement que défensivement.
Le second quart-temps reprend comme le premier. Trop de fautes au marquage des français qui laissent les espagnols reprendre les commandes du match. Le jeu offensif des français n’est pas structuré et les pertes de balles continuent de pleuvoir. Les espagnols prennent très rapidement 10 points d’avance (27-17). Après le temps-mort demandé par Collet les français reviennent plus concernés et commencent (enfin) à défendre. Deux bonnes possession défensives consécutives bloquent les espagnols et permettent de nouveau de recoller au score. Progressivement, les espagnols creusent l’écart. Les français n’arrivent pas à sécuriser les rebonds défensifs et les extérieurs espagnols sont précis sur les tirs ouverts en seconde chance, les pertes de balles sur les phases offensivent n’aident pas non plus. La France rentre aux vestiaires avec un déficit de 13 moins (30-43).
Les espagnols shootent à 53% au général et 40% à 3 points.
Sans une remobilisation générale (défensive et offensive) les français pourraient sortir du tournoi olympique sans avoir saisi leur chance.
Malheureusement, la seconde mi-temps reprend comme la première. Les changements défensifs des français sont approximatifs et manquent surtout de communication. Quant aux espagnols, ils continuent leur match de manière appliquée des deux côtés du terrain. L’écart continue de grandir car on n’arrive pas à intensifier la défense, ils bénéficient toujours de shoots très ouverts. Au milieu du troisième quart-temps l’écart est de 18 points (37-55) et il n’en finit pas de grandir. Les joueurs français commancent à communiquer mais plus pour se reprocher des actions individuellement que pour trouver une solution. Fin du troisième quart-temps 49-69.
Nous allons tenter de profiter des dernières minutes en bleu de Parker, Diaw, Gelabale et Pietrus même si on aurait préféré une autre fin pour eux…
L’Espagne déroule sans forcer, l’aisance qu’ils développent sur le terrain est quand même impressionnant bien qu’ils bénéficient d’une aide précieuse de la défense française.
On sent les français démobilisés, les mines abattues et ils fournissent encore moins d’efforts qu’auparavant. Tony rentre sur le terrain pour les 7 dernières minutes de sa carrière en bleu. Il ne terminera pas le match et sort à 3 minutes de la fin. Le match paraît interminable.
Le match se solde par une large victoire méritée des espagnols 92 à 67.
MVP : Nikola Mirotic
L’espagnol est clairement le meilleur joueur du match. Il finit avec 23 points à 9/15 au shoot dont 4/7 à 3 points. il a été important pour creuser l’écart en début de match. Il ajoute 5 rebonds et 2 passes décisives. Il a un ratio +/- de +13. Même lui est surpris.
