Vendredi, la première manche de la finale opposant Strasbourg à Limoges avait lieu. Ce match s’est terminé sur le score de 68 à 70 pour le CSP.
(Crédit photo : Icon sport)
Après avoir coulé Strasbourg et jouer un jeu spectaculaire pendant la première mi-temps, l’équipe du CSP a dû attendre sept minutes avant de marquer pendant le troisième quart-temps.L’équipe alsacienne était revenue à la hauteur de ses adversaires. Elle est même passée devant. Le quatrième quart-temps n’a été qu’un va et vient entre les deux équipes. Certains acteurs de cette rencontre ont livré leurs impressions au site de la SIG. Vincent Collet, coach de Strasbourg, nourrit des regrets :
« On n’a pas su faire le break, enfoncer le clou, quand nous sommes passés devant. Il nous a manqué les deux paniers supplémentaires pour les faire douter davantage. On a mal négocié l’avantage de deux points qu’on a eu à plusieurs reprises. Ils se sont accrochés, ils ont mis quelques gros shoots par Amagou, Moerman et Jeter. Ce n’était pas fini pour autant. Mais notre entame de match, si elle était bonne au niveau du jeu, nous a pénalisé avec quatre lay-ups manqués. Malgré cela, on a marqué deux fois plus de paniers qu’eux à l’intérieur alors qu’ils nous en ont empêché. 4 sur 23 à trois points, c’est aussi insuffisant. Mais c’est surtout pour avoir pris trop vite les tirs ouverts et être tombé dans l’euphorie, qu’on a péché et donné du jeu rapide à Limoges. Le premier écart se fait là. L’euphorie, ce n’est pas à la 7e minute qu’on en a besoin. C’est lorsqu’on a contrôlé le rebond et assuré le repli qu’on est revenu. Mais on ne fait pas la différence par manque de lucidité dans les moments importants. Si on veut battre Limoges, on ne peut pas faire n’importe quoi. Il faut qu’on joue avec nos arguments ».
Paul Lacombe, ailier de Strasbourg, n’a pas reconnu son équipe :
« On fait le plus dur en revenant et en arrivant à passer devant mais on ne score plus pendant 2 à 3 minutes. Ils ont défendu fort et ont remis du rythme. On a malheureusement arrêté de faire ce qu’on avait bien fait jusque là. On est passé à côté de notre première mi-temps. Ensuite, on a contrôlé le rebond mais manqué un peu de lucidité sur la fin. Vincent nous a reboostés à la mi-temps. Ce n’était pas la SIG de cette saison. Sur l’ensemble de la partie, la victoire de Limoges est logique. On a été nous-mêmes que pendant 17 minutes. Il leur faut encore deux victoires, nous trois. Rien n’est fini… Il y aura forcément un peu de pression mais il faudra jouer avec ! »
Philippe Hervé, Coach du CSP Limoges, a critiqué le troisième quart-temps de son équipe :
« Un match de basket dure 40 minutes. Si nous avions fait une deuxième mi-temps à hauteur de la première, c’eut été le match parfait. On a eu une très mauvaise exécution offensive en début de 3e quart temps et on a été puni. Beaucoup de balles perdues, mais on a gagné parce qu’on a été mentalement très, très fort. On a trouvé des joueurs déterminants sur la longueur du banc avec Ousmane Camara et Amagou qui a fait un très bon passage. Ça n’a pas été un match facile pour nos talentueux joueurs offensifs mais on a pu compter sur des joueurs de devoir. Je suis très satisfait de notre prestation, au niveau mental, mais il faut qu’au niveau du jeu, on fasse encore mieux dans le match 2 ».
Ousmane Camara, pivot du CSP, a raconté le match qu’il a vécu :
« C’était un match difficile. On a bien défendu en première mi-temps puis on a connu un trou d’air dans le 3e quart temps. On a laissé passé l’orage et on a su s’imposer à la fin. Ils sont revenus plus agressifs dans le troisième quart temps, on n’a pas marqué pendant de nombreuses minutes mais on n’a pas cédé à la panique. Je me suis donné à fond et j’ai tout fait pour donner à mon équipe ».