Lundi, nous vous dévoilions que la partie professionnelle du CSP et l’association portant le même nom et regroupant les amateurs étaient en désaccord. Le président de la deuxième avait demandé à celui de la première de quasiment doubler la subvention versée par le club. André Sardain, Président de CSP association, menace de ne pas signer les droits d’engagement de l’équipe en Pro A.
(Crédit photo : Thomas Jouhannaud)
Autant vous dire que si ce blocage persiste, le club limougeaud sous sa forme actuelle serait mise en danger. Frédéric Forte pense que c’est une tentative de putsch comme il l’a déclaré à France Bleu Limousin :
« Si vendredi ils ne signent pas c’est fini, enfin en tout cas ma partie à moi sera finie, je ferais autre chose. Je n’ai pas le pouvoir de les forcer à signer et s’ils ne veulent pas, ils ne veulent pas. Je ne suis pas inquiet pour l’avenir du club, c’est la seule chose importante. On nous reproche quoi ? D’être champion de France ? D’être en finale ? D’équilibrer les comptes ? D’avoir le MVP du championnat ? D’avoir l’ossature de l’équipe de l’année prochaine à 60% ? Voilà, je comprends qu’on nous le reproche mais ils feront certainement mieux, ils ont la possibilité de le faire, ils le feront. »
André Sardain dit que la théorie de Frédéric Forte est fausse et tente d’apaiser la situation car, pour lui, la date butoire est le 20 juin :
« Il ne s’agit absolument pas de faire péricliter le club ou de remettre en cause l’actuelle direction. Nous sommes condamnés à nous mettre d’accord. Je n’ai pas d’autres ambitions que l’association. Le basket professionnel, c’est derrière moi ».