Samedi soir, Strasbourg recevait l’équipe de Chalon-sur-Saônne. Ce quart de finale s’est conclu sur le score de 65 à 62.
(Crédit photo : AFP / J. Soriano)
Après avoir débuté le match en tête, les strasbourgeois sont tombés dans le piège que leur ont tendu les chalonnais. En effet, ils se sont précipités pour prendre les shoots et n’ont pas su résister à la bonne défense des hommes de Jean-Denys Choulet. Lors de la seconde mi-temps, la SIG retrouve sa défense mais pas son attaque. Il a fallu attendre le quatrième quart-temps pour que cette dernière revienne et que les strasbourgeois reprennent la tête. Des acteurs de ce match se sont confiés au site de Strasbourg. Vincent Collet, coach de Strasbourg, a analysé la prestation de son équipe :
« On a été rattrapé par nos vieux démons. On a joué à contre-rythme, hors sujet, au lieu de construire. Il fallait être patient et on l’a zappé ! On n’a pas corrigé le tir dans le 3e quart temps. Il a fallu attendre le quatrième quart temps pour enfin développer notre jeu. Sans réussite tout d’abord, jusqu’à cette fin de match… On s’est mis tout seul dans ce doute, dans cette hésitation. Notre mérite a été de s’accrocher pour ne pas sombrer totalement. On se disait que ça pouvait revenir mais tout a été compliqué. Le panier à trois points de Louis Campbell a été le vrai déclencheur de notre retour et après les paniers près du cercle nous ont fait gagner. La défense de Chalon nous avait beaucoup compliqué les choses jusque là. Je voudrais dire aussi que le speaker et la salle ont été déterminants ce soir. La façon dont ils ont poussé l’équipe a été décisive. Nous avons enfin eu le 6e homme dont je rêve depuis un moment ».
Louis campbell, meneur de Strasbourg, pense au deuxième match :
« C’était difficile. Tout était difficile. Ils ont été très agressifs. On n’a pas bien joué mais on a réussi à inverser le score grâce à deux ou trois actions. Au temps mort, le coach nous a demandé de nous battre jusqu’au bout et que, même si nous devions perdre ce match, il fallait tomber les armes à la main. C’était la réplique de Saint-Pétersbourg : l’ambiance, notre anxiété, notre jeu, tous les ingrédients étaient les mêmes. Mais peut-être que nous avons tout de même appris de ce match. Pour lundi, nous savons que Chalon va être affamé. Ce ne sera pas plus facile, même plus compliqué. Il faudra être prêt à affronter tout cela ».
Jean-Denys Choulet, coach de Chalon a été fairplay :
« Ce soir, c’est surtout l’entame du 3e quart temps, où on est largement dominé au rebond et où ils élèvent l’intensité défensive qui nous coûte cher. On avait été très bien jusque là, mais malgré tout, on est repassé devant, de 10 points, mais la fatigue s’est fait sentir. Rich fait des erreurs qu’il ne fait pas d’habitude et Ireland n’était pas dans un bon jour. C’est frustrant car on a fait une belle prestation mais on revient avec une défaite. Je tiens à féliciter Strasbourg pour sa victoire. Ils ont utilisé leurs armes, c’est-à-dire leur longueur de banc. Ils ont défendu fort et très dur par moments. J’aurais fait pareil si j’avais eu les mêmes armes mais malheureusement je ne les ai pas. Je tiens à féliciter mes gars, ils peuvent sortir la tête haute ».
William Gradit ailier de Chalon :
« On a manqué de lucidité sur la fin au rebond défensif et on l’a payé cash. Ça leur a donné des paniers faciles. On a aussi très mal commencé la deuxième mi-temps. on les a mis dans le rythme. Strasbourg est cependant une bonne équipe et ils ont fait un bon match. On a bien coupé les lignes de passes, c’était notre plan. Mais on n’a pas le même banc que Strasbourg. De plus, on perd Jason (Rich) et ça va être difficile pour le deuxième match. Il faudra garder la même intensité défensive sur 40 minutes, croire en nous pour faire un exploit à domicile ».