Interview – Sarah Michel : « Un petit pincement au cœur de quitter tout ce beau monde mais c’est le jeu »

Parlons Basket : Tout d’abord, la saison tout juste terminée, comment vas-tu ?

Sarah Michel : ça va bien merci, ça commençait à être dur donc un peu de repos ça fait du bien!

PB : Qualification pour l’Eurocoupe, défaite en finale du challenge round, peux-tu nous faire un bilan de cette saison chez les Déferlantes ?

SM : Début de saison compliquée, pas mal de pépins physique tout au long de l’année notamment sur le poste 1 en fin de saison. Du coup, nous avons dû nous adapter à chaque pépin mais globalement nous terminons bien puisque l’objectif principal était la qualification pour la coupe d’Europe!

SM : L’objectif était atteint, la formule du challenge round est un peu étrange puisqu’en étant en finale nous avions la coupe d’Europe! De plus, nous avons tiré sur certaines joueuses toutes l’année donc la fatigue était importante. L’objectif était de ne pas se blesser et de bien finir ensemble mais Tarbes était plus fort que nous!

PB : Elimination en ⅛ de finale en Eurocoupe, sans Skuballa et Podrug, blessées, contente du parcours ou vous visiez plus loin ?

SM : On vise toujours le plus loin mais c’est vrai qu’avec l’accumulation des blessures, c’était très compliqué d’aller plus loin surtout face à une grosse équipe de Botas! Le match aller était vraiment un gros match mais aller là-bas, c’était compliqué avec notre équipe

SM : Nous avons continuer de jouer jusqu’à la fin de saison pour les personnes qui nous suivaient et pour nous mais ce n’est pas simple. Surtout à l’inter saison où tout s’accélère dans les autres clubs et que les problèmes n’étaient pas encore résolus ici.

PB : On sent qu’il y a une bonne ambiance dans l’équipe, c’est important pour une saison pas facile cette année et les difficultés financières de l’an dernier ?

SM :  Avec une bonne ambiance c’est toujours plus simple de passer les difficultés c’est sûr!

PB : Le derby de l’Ouest entre Angers et Nantes, un sentiment particulier ? En saison régulière, vous battez l’UFAB à l’aller (78-71) et vous perdez là-bas (65-60), et en plus , qualification pour la finale du challenge round contre elles..

SM : C’est particulier car nous nous connaissons bien en dehors du terrain avec les angevines. Mais sur le terrain, c’est un match comme un autre. Tous les matchs joués contre Angers se sont tenus, cela pouvait basculer d’un côté comme de l’autre, au final c’est nous qui passons en finale sans Shona et Isis donc tant mieux.

PB : Bel hommage à Aurélie Bonnan, Claire Stievenard et toi-même lors le dernier match du NRB à domicile, quel sentiment as-tu après 4 ans sous le maillot des Déferlantes ?

SM : Oui bel hommage, c’était émouvant et nous étions contente de voir autant de monde présent à Mangin. Cela fait chaud au cœur de voir que toutes ces personnes nous ont suivis et soutenus depuis notre arrivée au club. Un petit pincement au cœur de quitter tout ce beau monde mais c’est le jeu !

PB : Emmanuel Coeuret ne verra plus sa “chouchoute” porter les couleurs du NRB..

SM : Oui mais il en trouvera une autre c’est sûr (sourire).

PB : Montpellier l’an prochain, qu’est-ce qui t’a décidé à aller là-bas? L’Euroligue ?

SM : Oui l’Euroligue, le fait de viser les titres de champion de France et de Coupe de France.

PB : Partir à l’étranger ne t’a pas tenté ?

SM : Si mais je pense que c’est tout aussi intéressant de tenter les « grosses » écuries françaises.

PB : Les rumeurs de transferts alors que rien n’est officiel et que la saison n’est pas terminée, ça t’énerve ?

SM :  C’est habituel donc on fait avec.

PB : Quel est ton secret pour réussir à allier études en Master et ta vie (bien chargée) de joueuse pro ? ça fait partie de ton équilibre de vie maintenant?

SM : Oui c’est un équilibre de vie mais c’est aussi fatiguant. J’ai le master 2 depuis l’an dernier donc cette année cela m’a permis de m’inscrire en candidat libre pour les concours.

PB : Contente de montrer cette facette de ta personnalité dans “Dans le cercle” ?

SM : C’est bien de montrer qu’il est possible d’allier les deux même si c’est parfois compliqué. Cette fois c’était moi, mais je ne suis pas la seule à le faire et c’est bien!