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Vendredi, le Paris-Levallois recevait Cholet pour le compte de la 29ème journée de Pro A. Ce match s’est conclu sur le score de 89 à 96 pour les visiteurs.
(Crédit photo :S. Grasset)
Les deux coachs ont livré leurs impressions sur les prestations de leur équipe sur le site lequipe.fr. Grégor Beugnot, coach du Paris-Levallois, a bien résumé la situation de son équipe :
«Tant que l’on ne sera pas éliminés mathématiquement de la course aux play-offs, il faut continuer à jouer. On était face à une équipe qui n’a plus rien à jouer, et évolue donc libérée sur le terrain. Ils ont eu une adresse fantastique. Et nous, on n’y arrive pas, on manque de lucidité. On vit des semaines difficiles avec le départ de Blake Schilb, le drame vécu par Maleye Ndoye (qui a perdu son petit frère, ndlr). Jeudi, on a fait peut-être notre meilleur entraînement depuis quatre mois. Et ce (vendredi) soir, on a seulement retrouvé par séquences ce que j’y ai vu. Cela veut bien dire qu’une d’une manière ou d’une autre, les joueurs sont affectés par quelque chose. Tout est lié. On essaie de bien faire, mais la fébrilité nous gagne. On n’arrive pas à mettre en place ce qu’on veut faire. On joue pour ne pas perdre au lieu de jouer pour gagner. Il faut qu’on se libère. J’espère juste que ça ne va pas démissionner dans les têtes, car on est toujours en course, notre destin en mains, et on a déjà vu des équipes se qualifier à la dernière journée et finir par gagner le titre. A nous de jouer crânement notre chance jusqu’à la fin de la saison.»
Laurent Buffard, coach de Cholet, s’est montré satisfait de la prestation de l’équipe de Cholet :
«Collectivement, c’est la performance la plus complète et la plus constante de notre saison, on a toujours été devant au score, on a su gérer chaque retour de Paris. Et on a été très adroits. Je pense que nos joueurs savent qu’on avait une bonne équipe cette saison, qu’on a manqué de chance, laissant notamment filer quatre matches de peu, et ils veulent prouver sur la fin de saison notre véritable visage. L’équipe aurait pu se déliter, mais on ne vit pas avec les regrets, il faut jouer à fond jusqu’au bout.»
