Alors qu’il reste simplement cinq matchs à jouer dans la saison régulière, Parlons Basket fait le point sur la lutte pour les dernières places qualificatives au sein de la conférence Est.
Ils sont cinq mais il n’en restera plus que deux. Cinq équipes sont encore en lice (officiellement six puisque Detroit n’est pas mathématiquement éliminé) pour seulement deux fauteuils puisque l’on voit mal Milwaukee sortir de la zone des huit premières équipes. Petit tour d’horizon de ces cinq franchises qui vont donc tout faire pour accrocher leur wagon avant que le train des playoffs ne quittent la gare.
Brooklyn Nets (7e, 36 victoires – 41 défaites)
C’est incontestablement l’équipe la plus en forme des cinq candidats puisque sur les huit derniers matchs, les hommes de Lionel Hollins n’ont perdu qu’une fois sur le parquet d’Atlanta. Pour le reste se sont des victoires contre des adversaires à leur portée (Milwaukee par exemple), contre des adversaires directs (victoire à deux reprises contre Indiana) et contre des adversaires de prestige (victoire sur Cleveland). Cette nette amélioration des Nets, qui fait un peu pensé à celle de la même époque l’an dernier pour cette même franchise, est sans aucun doute liée au retour en grâce de Brook Lopez et, dans une moindre mesure, de Deron Williams. Les deux compères recommencent à faire les beaux jours du Barclays Center et donnent le tournis aux défenses (Lopez marque encore plus de 30 points cette nuit contre Portland). Si vous ajoutez à cela Thad Young qui semble très bien s’acclimater dans la banlieue de New York, cela donne une équipe en pleine confiance qui semble bien armé pour rejoindre les playoffs d’autant qu’ils recevront quatre de leur cinq derniers matchs.
Reste à jouer: Atlanta, Washington, à Milwaukee, Chicago et Orlando
Boston Celtics (8e, 35 victoires – 42 défaites)
Les Celtics semblent renaître de leurs cendres. Alors qu’ils étaient englués depuis des mois dans la seconde moitié de la conférence Est, Boston a peu à peu grignoter son retard sur des équipes mieux classés notamment grâce à un très bon mois de mars qui les a vu battre des équipes comme Chicago, Memphis ou encore Indiana (l’un des concurrents directs pour les playoffs). Les Celtics peuvent de plus compter dans leur rangs le retour de blessure de Jared Sullinger qui pourrait bien donner un coup de pouce aux C’s dans cette dernière ligne droite fatidique. Reste que le calendrier des Celtics n’inspire pas spécialement l’optimisme puisqu’ils joueront deux fois Cleveland lors des cinq derniers matchs. Mais on le sait à Boston tout est possible.
Reste à jouer: à Detroit, à Cleveland, Cleveland, Toronto et à Milwaukee
Indiana Pacers (9e, 34 victoires – 43 défaites)
Le début de saison fut très difficile pour Indiana et cela avait même commencé lors de la pré-saison avec l’annonce de la blessure pour de nombreux mois de Paul George. Au début de la saison, George Hill manquait aussi à l’appel laissant Roy Hibbert un peu seul dans une équipe qui était pourtant construite pour avoir fière allure sur le papier. Oui mais voila, les Pacers n’ont jamais été complétement décroché de cette course aux playoffs et ils commencent à retrouver petit à petit un effectif plus fourni qui leur permet d’être présent dans la dernière ligne droite (George Hill a, par exemple, compilé pas moins de 19 points de moyenne par match durant le mois de mars). Le parquet d’Indiana est redevenue un lieu peu accueillant pour ses visiteurs et les supporters se mettent à rêver d’un possible tour (ou plus) en playoffs. Cependant attention car Indiana a tendance à perdre des matchs clés ces derniers temps contre des adversaires directs (Brooklyn, Boston). Nul doute cependant que le retour de Paul George dans ces derniers matchs pourrait permettre aux Pacers de prendre l’un des deux derniers strapontins qualificatifs.
Reste à jouer: à New York, à Detroit, Oklahoma City, Washington, à Memphis
Miami Heat (10e, 34 victoires – 43 défaites)
Tout le monde savait que la saison 2014-2015 du Heat ne serait sans doute pas la même que celle de l’an passé. La faute à des départs nombreux cet été qui ont considérablement affaibli l’équipe de Miami. Il n’en reste pas moins qu’avec dans ses rangs D. Wade ou Chris Bosh, on pouvait légitimement s’attendre à ce que le Heat conforte une place en playoffs sans avoir à passer par dix derniers jours de compétition qui s’annonce terriblement tendus. Certes, les blessures n’ont pas épargné les hommes d’Eric Spoelstra (Bosh n’a plus joué depuis le mois de février par exemple) mais la mayonnaise ne semble jamais avoir réellement prise pour cette équipe qui est restée tout au long de la saison aux alentours de la huitième place. On croyait que le Heat avait fait un pas décisif lorsqu’ils comptaient deux matchs d’avance sur tous leurs adversaires directs il y a de cela deux semaines (pendant une période où les Dragic se seront montrés particulièrement en verve). Oui mais voila Miami a laissé filer quelques matchs et se retrouve aujourd’hui en difficulté dans la course aux playoffs.
Reste à jouer: Charlotte, Chicago, Toronto, Orlando et à Philadelphie
Charlotte Hornets (11e, 33 victoires – 43 défaites)
A la vue des statistiques, Les Hornets peuvent sembler un peu loin pour se mêler à la lutte pour les playoffs. Mais attention car Charlotte est la seule équipe des cinq présentées à qui il ne reste pas cinq mais six matchs. Une occasion supplémentaire pour eux de grappiller du terrain et de faire mieux que la spirale actuelle qui est légèrement négative du coté de Charlotte (4 victoires seulement sur les six derniers matchs). Il conviendra donc de redresser la barre et cela passera par des performances collectives et individuelles plus abouties que lors des dernières sorties. Prenons l’exemple de Kemba Walker qui reste le meilleur marqueur de l’équipe avec 20 points de moyenne mais qui ne tourne qu’à 15 points de moyenne sur ses deux derniers mois de compétition (mars et avril). Hors ce n’est pas le moment de lâcher…
Reste à jouer: à Miami, Toronto, à Atlanta, à Detroit, Houston, à Toronto.