Samedi soir, l’élan béarnais se déplaçait à Bourg-en-Bresse pour le compte de la 26ème journée. Ce match s’est conclu sur le score de 88 à 67 pour l’équipe locale. Le site de l’élan béarnais a recueilli les réactions après le match.
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Didier Gadou, Directeur Exécutif de l’élan béarnais, a été réaliste dans son commentaire :
« L’écart final est quasiment celui du 1er quart-temps. Bourg a gagné ce match sitôt après le coup d’envoi en faisant appel à une bonne agressivité. On n’a jamais su trouver la recette défensive pour les stopper. Il y a beaucoup de choses à améliorer. On perd plus de 20 ballons (22), mentalement ce n’est pas ça et nos leaders restent absents. Tout cela engendre beaucoup de déception. On avait gagné 15 matches la saison dernière, on est toujours à 11 alors il en reste à aller chercher. »
Claude Bergeaud, entraîneur de l’élan béarnais, s’est montré abattu :
« Après ce match, on a envie de passer par un trou de souris. On a manqué de volonté de stopper tandis qu’on est ridicule dans l’adresse. On a un 5 offensif qui ne stoppe pas et un 5 de guerriers qui ne marque pas. On ne parvient pas à trouver un vrai collectif. On est lent sur les tirs, sur les rotations. On a perdu confiance et nos leaders font preuve d’égoïsme. Ils se précipitent, forcent, jouent à l’envers. (Evoquant la prochaine journée) En évoluant comme cela face à Villeurbanne qui monte en puissance, on en prendra deux fois plus que ce soir et on sera la honte du club. »
Yannick Bokolo, arrière de l’élan béarnais, est pessimiste :
« Je ne suis même plus étonné de voir les shoots de nos adversaires rentrer. On arrive tellement à les mettre en confiance. Nous sommes ridicules, c’est tout. Bien sûr qu’il y a de la colère, de la honte mais on peut dire ce que l’on veut : la vérité viendra uniquement du terrain. »
Charles Bronchard, ailier fort de l’élan béarnais est très en colère :
« Ce début de match nous tue. Après, on n’a fait que ramer. Comment peut-on jouer de la sorte ? En Pro A, on ne peut pas s’en sortir si on ne défend pas un minimum. On a la tête à l’envers. En attaque, on ne prend que des shoots précipités. En face, ça joue sans pression, en rythme alors qu’on reste sans réaction. Il faut arrêter le blabla. J’en ai ras le bol. Notre équipe n’a pas de mental. »