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Lundi soir, Frédéric Forte annonçait que le CSP irait à Paris avec une équipe diminuée. Cela aurait du créer un électrochoc…
(Crédit photo : vavel.com)
La décision du président de l’équipe limougeaude était de laisser Ramel Curry et Trent Plaisted (???) à la maison. Si la décision de ne pas faire jouer l’arrière américain pouvait être compréhensible. Il n’en est pas de même du pivot qui a prouvé, par le passé, que son équipe pouvait compter sur lui. Le résultat (92 à 66) donne raison à l’analyse ci-dessus. Au début du match, le CSP a encaissé 18 points en 7 minutes sans marquer de point! A la fin du premier quart-temps, l’équipe verte était menée 24 à 5. A la mi-temps, le CSP coulait 36 à 15. Ce score a propulsé Frédéric Forte dans les vestiaires de sa formation. L’histoire ne dit pas ce qu’il y a été faire. A l’entame du troisième quart-temps, les limougeauds ont eu un sursaut d’orgueil puisqu’à la 23ème minute le score était de 53 à 47. Suite à deux pertes de balles qui ont donné l’occasion de tirs à trois points validés, le CSP retombait dans ses travers. Le MVP du match est Mike Green. Jean-Marc Dupraz, Pape-Philippe Amagou et Giovan Oniangue ont réagi à ce match dans les colonnes du Populaire du Centre :
Jean-Marc Dupraz, Coach du CSP : « Paris a fait un gros match. Nos dix premières minutes ne sont pas bonnes et eux ont eu une adresse insolente. On souffre en défense. On a commencé à refaire de l’entraînement physique. Les joueurs ont beaucoup donné à l’entraînement. Ils n’avaient pas les jambes et du coup, la tête n’a pas suivi. Après, c’est vite démoralisant de jouer face à une équipe aussi adroite. On est dans le doute en ce moment ».
Pape-Philippe Amagou, Arrière du CSP : « Le jugement ne peut être que sévère. On est vraiment au fond du trou au niveau de la dureté et de l’intensité. On n’est pas dedans. On ne peut que remonter. Ça fait longtemps que l’on attend un match pour réagir. Comment y parvenir ? Si je savais, je le dirais au coach ».
Giovan Oniangue, Ailier du Paris-Levallois : « C’est une belle victoire. On récolte le travail que l’on a semé. À nous de continuer à travailler comme ça. On a pris conscience que nous étions une bonne équipe ».
