Le 28 janvier 2015, Frédéric Forte réagissait à ce qui s’était dit lors d’une réunion entre l’Euroleague et la FIBA Europe.
(Crédit photo (Alexandre Chassignon)
Lors de celle-ci, il a été évoqué la diminution du nombre de clubs en Pro A dans le but d’aménager des fenêtres internationales pendant la saison. Interrogé par Matthieu Marrot, journaliste au Populaire du Centre, Alain Béral, Président de la LNB, a donné son avis sur le sujet :
» Le nombre de club en Pro A n’est pas son problème mais le nôtre ! On va devoir se pencher dessus. L’Euroligue a dit qu’elle ne jouera pas pendant les fenêtres internationales. C’est un problème avec la FIBA. On négocie avec elle pour voir ce que l’on va faire. Si on passe à 16 clubs, on prend le risque d’abandonner certaines régions à d’autres sports. Si on le fait, ce sera contraint et forcé. Pour moi, l’idéal, c’est 18 clubs. »
Le journaliste a demandé au responsable si rester à 18 club était possible. Voici sa réponse :
» Avec les quatre fenêtres internationales en 2017, la seule possibilité se rait de commencer le championnat fin septembre et de le terminer fin juin. Mais il faudra voir si ça pourra aller avec le rythme physiologique des joueurs. Si une telle formule les met en danger, on devra en trouver une autre dans les trois ans à venir, voire totalement repenser la ProA et la ProB. Mais on n’en est pas là. L’an prochain, on aura toujours 18 clubs. »
Dans les colonnes du Progrès daté du 2 février, Frédéric Forte avait dit : « La LNB fait des choses bien mais Monsieur Béral n’a pas de vision du basket. ». Dans L’Equipe, Alain Béral conseillait au Président de Limoges de « S’occuper d’être maître chez lui ». Interrogé sur ces différentes sorties, le Président de la LNB a répondu :
» J’ai répondu par rapport à des choses qu’il avait dit sur moi (**). Je trouve regrettable que le président d’un monument du basket français soit sans arrêt en opposition avec la Ligue. Il a le droit de critiquer, mais je voudrais surtout qu’il me dise ce qu’il faut faire, quelle est sa vision. Et je ne parle pas de sa vision du jeu. On est prêt à l’écouter. J’avais beaucoup d’espoir pour une qualification du CSP au Top 16 et je trouve triste que Limoges n’ait pas réussi. Aujourd’hui, on a l’impression que tout ce qui se passe à Limoges est de la faute de la Ligue… »
Son mandat se termine en juin. Il était donc légitime que Mathieu Marot demande au Président de la LNB s’il comptait briguer un deuxième mandat…
» Ma passion pour le basket est définitivement présente mais pour continuer, il faudrait que je puisse le faire à fond et que le projet que je porte soit partagé par plus de la moitié des clubs. Je n’ai pris aucune décision. «