Lundi soir, Mickael Gelabale était l’invité de l’émission Bleu blanc vert sur France bleu Limousin. Ce rendez-vous est animé par Jérôme Ostermann qui passe à la question les joueurs et les dirigeants du CSP.
(Crédit photo : Pascal Lachenaud)
Pendant ce programme, le joueur a abordé plusieurs sujets. Il a tout d’abord parlé de ses débuts au CSP :
« Cela fait un peu plus d’un mois que je suis là et pour l’instant, ça se passe… Je suis arrivé dans une équipe déjà rodée, j’essaie de voir ce que je peux apporter à l’équipe sachant qu’à mon poste, il y a Nobel (Boungou colo), un gars très sympa avec qui je m’entends très bien donc je le laisse faire ce qu’il a déjà commencé. […] C’est normal que je sois un peu perdu sur le terrain encore, mais ça va venir ».
Un auditeur a posé à Mickael Gelabale la question sur la prolongation de son contrat à Limoges. Sa réponse parait évidente :
«Pour le moment, je ne peux pas répondre à cette question. Je viens juste d’arriver. J’attends de voir la fin de saison et je verrai ».
Le joueur connaissait l’ambiance de Beaublanc pour y avoir disputer des matchs dans des équipes adverses (Cholet et l’ASVEL). Il a dit ce qu’il en ressent à présent qu’il fait partie du CSP :
« Moi, ça m’excite plus que ça ne me met la pression. C’est bien d’arriver dans une salle et de voir le public derrière les joueurs. Il n’y a pas quinze salles comme ça en France ».
L’équipe de Limoges est en pleine crise. Le week-end dernier, elle a perdu son troisième match d’affilé. L’ancien premier se retrouve troisième du classement. Le joueur a dit ce qu’il en pensait :
« Pour l’équipe que l’on a, cette mauvaise passe dure depuis un peu trop longtemps. La série de défaites en Pro A n’est pas normale. On doit se réveiller et sortir la tête de l’eau. On doit rester soudé et ne pas laisser tout ce qui vient de l’extérieur nous atteindre. […] Ce n’est pas normal. Tout le monde doit rester à sa place : le président, les joueurs et les fans. Après le match perdu face à l’ASVEL, ce n’est pas normal que certaines personnes soient venues taper sur la porte derrière où on se douche ».
La saison dernière, Mickael Gelabale évoluait au Khimki Moscou. Donc, il connait bien cette équipe et a dit ce qu’il sentait par rapport au match de mardi :
« C’est un match très important pour moi parce qu’il s’agit de mon ancienne équipe, mais aussi pour tout le club. On peut faire quelque chose. On sait qu’on est capable de leur tenir en tête. À l’aller, on n’a pas fait un grand match en faisant plein de petites erreurs mais on a fini qu’à 9 points ».
L’euro 2015 se tient en partie en France. Le joueur fait partie des cadres de l’équipe de France et analyse les chances.
« Pour ma génération, c’est un rendez-vous à ne pas rater. Chaque été on se donne à fond en mouillant le maillot, on voulait absolument jouer devant nos fans. Depuis mes débuts avec l’équipe de France, je passe des moments formidables On sait que cet Euro ne sera pas facile, on sera l’équipe à battre, mais avec notre expérience, on est capable d’aller au bout ».