Mardi soir, l’Elan Béarnais a perdu à Gravelines après deux prolongations (95-86).
(Crédit photo : Thomas Jouhannaud)
Pau-Lacq-Orthez a fait beaucoup d’efforts mais a craqué dans le quatrième quart-temps face à un Pape Sy des très grands soirs, qui a marqué 30 points. Cette défaite est paradoxale puisque les visiteurs ont eu un meilleur pourcentage de réussite (50,8 contre 40,3). Claude Bergeaud a montré sa colère sur le site officiel de l’Elan Bérnais :
« J’ai de la colère, de la rage, je suis même révolté. On fait une très belle partie mais il nous manque encore quelques secondes ce soir (mardi) pour pouvoir nous imposer. On aurait du tuer cette rencontre aux lancers-francs. Ce n’est pas faute d’instaurer des punitions à l’entraînement. Je pense vraiment que notre manque de maîtrise s’explique par la trouille qu’ont les joueurs. C’est dans la tête que cela se passe. On voit qu’on peut résister à une équipe du calibre de Gravelines mais bon, au final, il nous faut gagner des matches et là ce n’est pas le cas. Quand cela devient serré en toute fin de rencontre, les arbitres ont décidé de l’issue de celle-ci. Il s’agissait d’un match à l’ancienne ce soir, de ceux où comme autrefois on allait dans le sens des équipes qui rentraient. On n’a pas le choix, il va falloir rebondir et vite se projeter sur Nanterre. »