Samedi soir, l’asvel recevait l’équipe de Rouen pour le compte de la septième journée de championnat.
(Crédit photo : sports.fr)
Ce match s’est conclu par une victoire de l’équipe promue en début de saison. Ce résultat donne un gros coup à Pierre Vincent qui est à la tête du plus gros budget de Pro A. L’équipe est très décevante puisqu’elle n’a gagné que deux matchs. Dans les colonnes du Progrès, le technicien villeurbannais essaie de trouver des solutions:
« Tout le monde est focus sur le résultat. Moi, mon focus, c’est de comprendre l’équipe. Et la seule façon que j’ai de travailler, c’est de la faire avancer, sans me voiler la face. On peut se voiler la face en se disant qu’on a une équipe extrêmement forte, qu’on va tout dominer et qu’en changeant l’entraîneur cela va changer la face du monde. Ce n’est pas dans mes mains et je ne vais pas perdre d’énergie avec ça. Je veux juste me concentrer sur ce que j’ai à faire. La difficulté qu’ont les joueurs, c’est qu’ils sont parasités par le résultat. Ils doivent être concentrés sur l’exécution de ce qu’ils ont à faire, mais nous n’arrivons pas à le faire parce que la pression exercée est difficile à assumer. Vais-je débriefer avec Tony ? Oui, comme toujours. Mais il connaît mon analyse de l’équipe, qui n’a pas changé. Après le tournoi d’Euroligue j’ai expliqué à tout le monde : »Attention, on n’est pas si forts que cela ! » Ce que je ne savais pas, à l’époque, c’est qu’on aurait des difficultés pour finir les matches… »