Samedi soir, Rouen recevait Bourg-en-Bresse pour le compte de la quatrième journée de Pro A.
(Crédit photo : sport-ivoire.ci)
Les visiteurs ont signé leur deuxième victoire contre Rouen (81 – 68). Après le coup de sifflet final, Christophe Denis s’est exprimé sur Radio Scoop:
« Tout le monde voit Bourg-en-Bresse comme prétendant au maintien mais ils feront peut-être les playoffs qui sait. Je dirais que ce n’est pas un concurrent direct mais une équipe de basket qui a bien travaillé cette semaine pour l’emporter ce soir (samedi). Ils ont fait un match bien meilleur que le notre. Toutes les défaites sont difficiles à avaler, chaque défaite fait mal car les garçons travaillent pour briller et gagner. Ce n’est pas la fin du monde non plus mais c’est navrant. »
Christophe Denis explique les défauts de son équipe :
« Il y a eu un manque de rythme d’une part, d’énergie, d’agressivité, de timing défensif aussi, nous avions un à deux mètres de retard à chaque fois et Bourg avait bien analysé ce qu’on proposait défensivement. On n’a pas su s’adapter, on a couru après le ballon et il y a pleins de petites choses qui sont des détails fondamentaux quand on a la prétention de bien défendre.
Je ne peux pas expliquer le manque d’énergie, pourquoi les gars sont fatigués en début de championnat comme ça ? On n’a pas joué l’Euroleague jeudi soir, l’Eurocup mercredi ni l’EuroChallenge non plus, on a joué seulement samedi dernier contre Limoges. Je ne suis pas du genre à me trouver des excuses et à en trouver aux joueurs, il faut faire face à ce qu’on a produit ce soir et la seule explication que je donne, c’est qu’on n’a pas su jouer mieux qu’eux des deux côtés du terrain. C’est aussi simple que cela. »
Rouen a enchainé deux victoires puis deux défaites. Toutefois Christophe Denis avait prévu la dernière défaite:
« J’avais prévenu mes joueurs que le match le plus compliqué du début de saison serait contre Bourg-en-Bresse à domicile pour pleins de raisons et ça l’a été. Le scénario, je l’ai vu arriver gros comme une maison et au regard des cinq premières minutes du match. Je me suis dit « ça y est on y est ». On jouait en marchant, à deux à l’heure, on les laissait se mettre en place. Quand on connaît la qualité du collectif de Bourg en Bresse depuis des années, en tout cas depuis que Fred (Sarre) est à la tête de cette équipe là, il ne faut surtout pas les laisser s’installer, dérouler leur jeu et les laisser prendre les commandes du match. On a fait tout l’inverse et ce n’est pas possible, on ne peut pas lutter. »