Samedi soir, l’Elan Béarnais recevait l’équipe de Strasbourg pour le compte de la troisième journée de championnat.
(Crédit photo : lequipe.fr)
Ce match s’est soldé par une défaite de la formation locale (58 – 86). C’est le deuxième match de Pro A qui a été perdu par Pau-Lacq-Orthez. Le premier avait eu lieu cinq jours plus tôt face au promu Rouen. Cette défaite a énervé Claude Bergeaud qui a déclaré en conférence de presse :
« C’était un gros test pour nous afin de savoir où on pouvait se situer face à une équipe qui sera en fin de championnat très près du haut. On voit qu’on est à 30 points. On est très loin. Bien sûr il y a les excuses qu’on nous sort tous les jours comme quoi nous sommes en retard, qu’il n’y a que 15 jours qu’on travaille ensemble.. On se cherche beaucoup alors qu’on a simplifié au maximum les choses mais cela n’a pas marché. Notre maladresse s’explique car il n’y a pas de fluidité offensive alors on ne met pas les shooteurs en bonne position à la différence de nos adversaires. Tout ce qu’ils ont fait, on s’y attendait car ils récitent leur basket. Ils mettent dedans car ils sont dans un bon rythme. Pour nous, le chantier est énorme alors cela veut dire qu’on sera très rapidement fixé sur les fameux objectifs dont on parle tous les jours. On commence quand même à voir dès ce soir qu’on ne se situera pas dans la partie haute du tableau. »
L’entraineur a remis en cause le niveau de certains joueurs et le collectif de son équipe.
« Au plan individuel, on a des joueurs qui n’y sont pas du tout comme Antywane Robinson ou Yannick Bokolo mais c’est ce fameux collectif qui doit faire que tout le monde y trouve son compte. Aujourd’hui, c’est évident, ce n’est pas huilé. »
Aussi, Claude Bergeaud a convoqué tous les joueurs de son équipe pour un entrainement ce dimanche matin à 10 heures.
« Je sais que cela ne plait pas. Vendredi, c’était 2h30 de travail et on me l’a reproché car c’était la veille d’un match mais que peut-on faire d’autre ? Il faut essayer de rattraper le temps perdu en essayant de ne pas blesser des joueurs. C’est ce à quoi je pense tous les jours parce qu’on est traumatisé, on a payé déjà. »