Chaque saison NBA nous réserve son lot de surprises, de suspense, de spectacle et de révélations. La rédaction Parlons Basket vous propose de garder un oeil sur ces joueurs, qui risquent bien de faire de belles choses au sein de la Grande Ligue !
Nikola Vucevic (Pivot / Orlando Magic)
Le jeune pivot monténégrin de 23 ans, né en Suisse et ayant grandi en Belgique, manie très bien la langue de Molière mais pas que ! Puissant, imposant et technique offensivement, le numéro 16 de la draft 2011 fait peur à de nombreux intérieurs de NBA. Malgré sa jeunesse et son manque d’expérience encore évident, il est l’une des principales armes de son club, le Magic d’Orlando, qui s’affaiblit de saison en saison pour entamer un « projet long terme », pour ne pas dire « tanking ».
Même s’il a été pas mal blessé, ne jouant que 57 matchs sur 82, le pivot a réalisé sa meilleure saison offensivement parlant, avec plus de 14 points inscrit par match, auxquelles s’ajoutent 11 rebonds de moyenne, ce qui le place dans le top 10 des meilleurs rebondeurs de NBA. Cette saison, plus que jamais, il est l’atout numéro un d’Orlando, puisqu’Arron Afflalo est parti retrouver son ancienne équipe de Denver. Peut-être l’occasion pour le natif de Morges, petite ville au bord du Lac Léman en Suisse, de s’affirmer encore plus comme l’un des pivots les plus robustes de NBA.
Ben McLemore (Arrière / Sacramento Kings)
Après une première saison NBA globalement décevante, avec 8 points de moyenne en 26,7 minutes de jeu tout de même, l’arrière sorti de l’université du Kansas doit encore retravailler ses fondamentaux pour s’adapter au jeu NBA. On lui reproche notamment son adresse, qui n’est que de 37%, 30% quand c’est à 3 points, et son manque d’implication dans le jeu des Kings. Annoncé comme titulaire dans une faible équipe, il a petit à petit glissé vers un rôle de scoreur en sortie de banc.
Evidemment, avec les arrivées de Darren Collison, Ramon Sessions et de Nick Stauskas, la tâche se complique un peu plus pour le natif de St. Louis qui voit son temps de jeu potentiel se réduire. Mais il ne va pas pour autant lâcher, il est encore jeune et doit travailler le plus possible pour se rattraper. C’est pourquoi il pourrait devenir un joueur très intéressant s’il travaille davantage et s’il évolue dans son jeu. On aurait alors droit à des shoots assassins à la Ray Allen et des courses effrénées en contre-attaque pour ambiancer le public de Sacramento. L’homophone du célèbre rappeur Macklemore pourra alors faire mieux, beaucoup mieux que sa première saison en demi-teinte, gardez un oeil sur lui.